Cet élu parisien veut redorer l'image du rat: "Qu'il aille vivre dans une décharge" tacle Didier Giraud

Un élu parisien du parti animaliste veut redorer l'image du rat qu'il juge utile à Paris, notamment grâce à sa capacité à éliminer les déchets organiques. Mais pour les Grandes Gueules, cet élu est déconnecté.

C'est un combat insolite. À Paris, un élu du parti animaliste appelle les Parisiens à se réconcilier avec... les rats! Grégory Moreau, adjoint à la mairie du 11e arrondissement veut dédiaboliser le rat, qu'il préfère d'ailleurs appeler surmulot: "Le rat est utile à Paris, sans lui la ville ne serait pas aussi propre", a-t-il assuré à Franceinfo, un rat vivant sur l'épaule.

"On arrive à 75 tonnes de déchets organiques consommés chaque jour par le surmulot alors qu'il souffre d'une mauvaise image en raison de la peste noire du 14e siècle qui n'est pas due au rat que nous croisons aujourd'hui dans la capitale", croit savoir ce maire adjoint, chargé de l'alimentation durable, de la condition animale et de la propreté...

"Il réécrit l'histoire"

Des propos qui font hurler le plateau des Grandes Gueules ce lundi: "La peste noire elle est due aux puces mais le vecteur c'est le rat, il réécrit l'histoire et réinvente l'animalisme", tacle sur RMC Story l'agriculteur Didier Giraud.

"Je souhaiterais qu'on l'oblige à vivre dans une tente sur une décharge, il nous montrerait comment on fait pour devenir ami avec les rats", ajoute l'éleveur de bovins.

Didier Giraud invite l'élu animaliste "à relire les récits des poilus dans les tranchées qui se faisaient manger les oreilles par les rats quand ils s'assoupissaient". Il déplore "la folie" de ces élus "dans une doctrine" pour explique que le rat est bon pour la ville.

"On s'en fout, on s'en fout pas" : Un élu du Parti animaliste appelle les Parisiens à se réconcilier avec les rats - 01/09

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Le rat reste "une menace pour la santé humaine"

"Ce qui m'inquiète et me consterne c'est que cet homme soit adjoint à une mairie parisienne", s'étonne l'avocat parisien Charles Consigny. "Sa place est en prison", ose-t-il même avec ironie.

"Je comprends mieux la destruction de Paris quand je vois qui prend les décisions et à un impact sur les décisions municipales", ajoute Charles Consigny.

"C’est confier la responsabilité des citoyens à des idéologues et non à des médecins et des scientifiques", abonde Zohra Bitan.

Car pour l’Académie de médecine, le rat reste "une menace pour la santé humaine" alors qu'il peut transmettre de nombreuses maladies par ses exo-parasites, déjections, morsures et griffures comme des zoonoses ou la leptospirose. Il y aura à Paris, entre 1,5 à 1,75 rat par habitant soit une population de 3,5 millions de surmulots.

G.D.