Les élus du var demandent des mesures de protection car ils craignent un afflux de touristes
Nice et le littoral des Alpes-Maritimes s'apprêtent donc à vivre les deux prochains week-ends confinés. 63 communes sont concernées. Les déplacements seront limités à une heure dans un rayon de 5 km pour faire du sport ou se promener.
Mais en attendant ce week-end, se balader le week-end en bord de mer, c’est encore possible dans le Var, ce qui pousse de nombreux Maralpins à s’y rendre. Marie-Ange, Raphaëloise le comprend parfaitement. “C’est presque un confinement donc je comprends que les gens en ont marre”, affirme-t-elle.
Les Maralpins ne sont pas les seuls sur place, Nadir et son épouse ont modifié à la dernière minute leur destination de vacances.
“Faire 12000 kilomètres pour rester à la maison, ce n’est pas la peine, autant rester à Paris. Le Var correspond parfaitement à ce que nous voulions. Nous cherchions sur Nice ou sur Menton. Du coup, on a pris un billet de train jusqu’à Marseille et puis un Blablacar jusqu’à Saint-Raphaël”, détaille Nadir.
Trop peu de policiers municipaux
Fanny, employée d’une boutique de maroquinerie, compte sur le civisme des gens pour éviter la propagation du virus.
“On ne peut pas contrôler ce qui va se passer. Je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus. A partir du moment qu’ils sont respectueux des gestes barrières et qu’ils n’enfreignent pas les règles il n’y a pas de problème”, assure-t-elle.
Le maire de Fayence Bernard Henry s’inquiète aussi de l’afflux de visiteurs dans sa commune. Il aurait aimé plus de mesures de protection. “J’aurais aimé que les préfets des départements limitrophes puissent recommander de faire au moins un test. Que l’on appelle les gens à un excès de prudence, de civisme pour ne pas contaminer autour d’eux tous les gens qu’ils fréquentent”, indique-t-il.
Avec quatre policiers municipaux à Fayence, le maire reconnaît son impuissance à veiller à la bonne application des gestes barrières.