"C'est la priorité": face au variant britannique, le maire de Dunkerque demande la fermeture des collèges et lycées

A contrario de son homologue de Metz, le maire de Dunkerque (Nord), exclu tout reconfinement local strict plaidant pour la fermeture des collèges et lycées.

L'épidémie de Covid-19 s'accélère à Dunkerque et Gravelines (Nord) dopée par la présence du variant anglais, alertaient mercredi les autorités sanitaires, annonçant la semaine prochaine "une campagne exceptionnelle de dépistage" dans le secteur. "Nous sommes à 80% de cas positifs au Covid-19 qui sont des variants britanniques sur le territoire dunkerquois. L’hôpital est aujourd’hui saturé, nous avons déjà transféré dix patients vers d’autres hôpitaux", a assuré ce vendredi sur RMC Patrice Vergriete, le maire sans étiquette de la ville de Dunkerque.

Et alors que le maire de Metz réclame un confinement local très strict pour la ville, le maire de Dunkerque exclu lui cette solution en avançant que le couvre-feu et la fermeture des magasins ainsi que le respect de ces consignes par les habitants de Dunkerque suffisent pour le moment :

"J’ai proposé au préfet la fermeture des lycées et collèges dès lundi, ainsi qu’une dérogation à l’obligation de scolarité pour les primaires. C’est selon moi la priorité numéro un puisque le variant britannique est très contagieux auprès des enfants", assure l’édile de la ville de 88.876 habitants.

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Les écoles élémentaires comme "solution de garde"

S’il ne demande pas la fermeture des écoles élémentaires, c’est parce qu’il estime qu’il y a également des enfants de soignants qui ne peuvent être gardés et y voit une "solution de garde". "Pour les plus petits si l’on ferme les écoles ils se retrouvent chez les grands-parents ce qui est pire !". Et si le préfet est d’accord, il doit encore en référer au gouvernement, et au ministère de l’Education nationale.

"J’en appelle à la responsabilité de chacun. Certains employeurs ne sont pas encore au taquet sur le télétravail. Il faut que les citoyens fassent un petit effort de plus, en reportant peut-être les événements familiaux prévus dans les semaines qui viennent", plaide Patrice Vergriete.

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G.D.