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Dans le Nord, la présence du variant britannique pousse les gens à se faire tester

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Dans la région de Dunkerque, le variant britannique représente jusqu’à 80% des tests positifs au Covid-19 assurent les autorités locales.

Dans la région de Dunkerque, la situation est toujours très compliquée après de nombreux cas de variants britanniques. Le maire Patrice Vergriete, a dénoncé lundi une non-prise en compte par l'Etat de la situation dans son agglomération, regrettant notamment le maintien de l'ouverture des écoles. 

Et alors que le variant représente jusqu’à 80% des tests positifs au coronavirus, selon les autorités locales. Plusieurs communes du Dunkerquois ont décidé de lancer une campagne de dépistage massif. 

Au milieu des paniers de baskets, Valérie est venue faire tester sa fille - collégienne. Cette maman veut s’assurer que son aînée n’est pas touchée par le variant anglais: "Je n'avais pas tendance à stresser mais il faut prendre conscience qu'il est là. Je préfère ne pas prendre de risques".

"Au moins tout le monde sera rassuré pour les vacances"

À l’approche des vacances, beaucoup de familles se demandent si les enfants pourront voir leurs grands-parents sans risque. Elodie est donc venu faire tester son fils: "Pendant les vacances je travaille alors mes enfants seront chez leurs grand-mère qui les garde tous les jours. Elle va se faire tester également et au moins tout le monde sera rassuré pour les vacances".

Ouvert depuis samedi seulement, ce centre mis en place par la municipalité a déjà pratiqué près de 400 tests se félicite Delphine Wattez, sa directrice: "C'est plutôt positif parce que ça montre que la population souhaite se faire dépister. Cela nous permet d'isoler les personnes contaminées et protéger au maximum la population".

Un second centre de test pourrait ouvrir ses portes d’ici la fin de la semaine dans la commune voisine de Dunkerque, elle aussi très touchée par le variant anglais.

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Nicolas Ropert (avec Guillaume Dussourt)