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Rentrée scolaire: "C'est une fête, mais les moyens pour appliquer les protocoles sanitaires ne sont pas là" déplore la FCPE sur RMC

Rodrigo Arenas, président de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves, était l'invité d'Apolline de Malherbe en ce jour de rentrée scolaire.

Une rentrée vraiment pas comme les autres. Après de longs mois sans école ou presque pour bon nombre de petits Français, c'est l'heure de retrouver les copains, de découvrir ses professeurs et connaître son emploi du temps. 

L'ensemble des 12,4 millions d'élèves français font mardi leur rentrée, "la plus normale possible" espère le gouvernement, malgré l'épidémie de coronavirus qui fait planer la menace d'un durcissement des règles d'accueil au cours des prochaines semaines. 

Invité de RMC, mardi, pourtant, Rodrigo Arenas, président de la FCPE, estime que "les moyens n'ont pas été mis pour que le protocole sanitaire soit mis en oeuvre".

Interrogé par Apolline de Malherbe, il précise que "c'est une grande fête ce matin, un peu comme Noël à l'école, mais tous les cadeaux ne sont pas sous le sapin...".

Il poursuit: "Les moyens pour appliquer les protocoles sanitaires ne sont pas à disposition pour rassurer les parents mais aussi les enseignants. Nous avons beaucoup parler de la question des masques, mais c'est aussi lié à la question des effectifs. On sait que les enseignants sont inquiets du fait qu'ils vont devoir forcer la voix pour faire la classe, ça peut entraîner des extinctions de voix et c'est pour cela que nous préconisons de faire, comme en Italie, d'embaucher massivement des enseignants pour réduire les effectifs dans les salles de classe".

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait annoncé mercredi que tous les adultes devraient porter un masque à l'école, y compris les enseignants de maternelle, tandis que les enfants seront masqués à partir de la 6e. Le reste du protocole sanitaire, élaboré en juillet, assouplit notamment les règles de distanciation qui prévalaient en mai et juin pour permettre l'accueil de tous les élèves.

Xavier Allain