Périphérique parisien: Valérie Pécresse lance un "baromètre" avec toutes les données

Vous prenez régulièrement le périphérique parisien et vous devez dès ce mardi 1er octobre réduire votre vitesse de 70 km/h à 50 km/h? Valérie Pécresse promet de vous fournir toutes les données sur le bruit, la pollution ou encore la vitesse moyenne des véhicules avec un nouveau "baromètre". Si la présidente de la région Ile-de-France ne peut rien faire pour s’opposer à la décision d’Anne Hidalgo, la maire de Paris, de baisser la limitation de vitesse, elle veut permettre aux automobilistes franciliens d’être vigilants et de maîtriser tous les éléments.
"Nous allons créer dès aujourd’hui un baromètre du périphérique parisien, annonce Valérie Pécresse dans Apolline Matin ce mardi sur RMC et RMC Story. Je vais demander à l’institut Paris Région, en lien avec Bruitparif, qui mesure le bruit en Ile-de-France, et Airparif, qui mesure la qualité de l’air, un baromètre du périphérique pour donner aux Franciliens, dès la fin du mois d’octobre, en toute transparence, toutes les données sur le périphérique. La pollution, le bruit, la congestion, la vitesse…"
"Un risque de thrombose aux portes de l’Ile-de-France"
"Pourquoi je veux faire ça? Parce qu’il y a aujourd’hui la baisse de la vitesse, mais en janvier, la mairie de Paris a prévu de supprimer une voie du périphérique pour la circulation générale, rappelle Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France. Sur cette voie, elle ne veut plus faire rouler que du covoiturage et des bus, et des taxis. Mais je peux vous dire qu’il n’y aura jamais un bus sur cette voie, parce que, qui va aller prendre le bus sur la voie de gauche du périphérique? Donc le bus, il faut oublier. Ce sera pour les voitures en covoiturage."
Et Valérie Pécresse craint des répercussions sur les autres axes, autour de la capitale. "En réalité, on va se retrouver avec un risque de thrombose aux portes de l’Ile-de-France, souligne-t-elle. Si on a une congestion aux portes de Paris, on aura des reports sur l’A86, sur toutes les rues adjacentes du périphérique. Donc ces pauvres riverains qu’on veut protéger, on risque de les submerger de voitures."