Les sites du groupe
C'est un soulagement pour les 760 salariés de l'aciériste Ascometal. Ils sont repris in extremis par un fond d'investissement, Greybull Capital. Il s'agit là du 3e repreneur en 10 ans. L'avenir du site n'est pas garanti pour autant. Dernier repreneur en lice après le retrait des autres offres, Greybull Capital, spécialiste du rachat et du redressement d'entreprises en difficulté, devient le nouveau propriétaire d'Ascometal, qui dispose d'une aciérie et d'un centre de recherche à Hagondange, en Moselle, et de 3 sites d'usinage et de parachèvement à Custines, en Meurthe-et-Moselle, Saint-Étienne, dans le quartier du Marais, et Leffrinckoucke, dans le Nord. La quasi-totalité des 760 postes sont sauvés. Ils vont se diversifier dans "la production d'acier à destination des marchés de la mécanique, de l'énergie et de la défense", a précisé l'entreprise. Cette reprise a été permise grâce à l'accompagnement financier accordé par l'État à Greybull, sous la forme d'un prêt de 45 millions d'euros dès 2024, puis, à partir de 2025, d'un soutien public de 40 millions "dans une forme qui restera à définir", a précisé le ministère de l'Économie. S'ils saluent le délibéré rendu par le tribunal de commerce, qui permet d'éviter la liquidation au tout dernier moment, les syndicats sont vigilants pour la suite. Xavier Le Coq réagit, il est le président de la CFE-CGC Sidérurgie.
Qui pour remplacer Gabriel Attal ? L'actuel Premier ministre a, comme prévu, remis sa démission ce lundi, mais le Président lui a demandé de rester en poste "pour le moment, afin d'assurer la stabilité du pays". Reste qu'avec le résultat des élections législatives et l'arrivée en tête de la gauche, mais sans la majorité absolue, le résident de Matignon devrait changer. Le Nouveau Front populaire doit proposer un nom dans la semaine, alors que celui de Jean-Luc Mélenchon divise toujours. Cette situation est dénoncée très fermement à l'Assemblée nationale par la France insoumise.
Ça fait plus de 24 heures que l'on connaît la cartographie de la nouvelle Assemblée nationale, et toujours personne, aucun nom de donné, pour prendre le poste de Premier ministre, notamment à gauche, malgré une nouvelle réunion ce lundi entre les chefs des partis du Nouveau Front populaire. Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester en poste pour le moment, mais le NFP espère toujours envoyer l'un de ses représentants à Matignon. Les tractations se poursuivent, mais les dernières déclarations de l'Insoumise Mathilde Panot risquent de cristalliser les tensions au sein de la fragile union : l'Insoumise a jugé que le leader controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour ce poste. La gauche va-t-elle proposer un nom de Premier ministre ? Pour l'instant, ça n'avance pas beaucoup.
La gauche revendique Matingnon après sa victoire aux élections législatives. Le Nouveau Front populaire se réunit depuis dimanche pour tenter de sortir du chapeau le nom d'un ou d'une Première ministre. Les insoumis ont "plusieurs candidatures à proposer" assure Jean-Luc Mélenchon. Mais, si ça prend du temps, mais la gauche dit que ça avance bien.
Alors que les vacances commencent, attention aux avis Google ! Certains établissements n'hésitent pas à rédiger eux-mêmes des avis... Le plus sûr est de multiplier les sites et se fier aux "local guides" Google qui sont des contributeurs spéciaux !
Encore un scandale en équipe de France de rugby. Nous vous parlions lundi matin des propos racistes tenus par l'arrière du XV de France Melvyn Jaminet, qui a été exclu de la tournée en Argentine. Nous apprenons désormais ce mardi matin, via la presse sur place, que 2 joueurs avaient été arrêtés, car ils sont soupçonnés d'une agression sexuelle commise le week-end dernier du samedi 6 et du dimanche 7 juillet.
Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche a assuré lundi qu'elle proposerait "dans la semaine" un nom pour Matignon. Mais le président de la République Emmanuel Macron "bloque la situation", accuse le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.