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DIRECT. Législatives: la gauche met "solennellement" en garde Macron contre le maintien d'Attal à Matignon

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Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche a assuré lundi qu'elle proposerait "dans la semaine" un nom pour Matignon. Mais le président de la République Emmanuel Macron "bloque la situation", accuse le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

LR revendique Matignon pour "donner un coup d'arrêt à LFI"

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ainsi que le député Olivier Marleix, ont plaidé mardi pour la nomination d'un Premier ministre issu de leur camp qui prendrait la tête d'un "gouvernement de rassemblement" afin de "mettre un coup d'arrêt à LFI".

"Il nous faut un gouvernement d'urgence avec des LR, des indépendants, le camp d'Emmanuel Macron, et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas paralysé", a expliqué M. Bertrand sur France 2.

Edouard Philippe plaide pour un "accord technique" avec LR

Édouard Philippe a plaidé mardi pour un "accord technique" entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR), qui devront, en cas de refus, "expliquer à leurs électeurs qu'ils ont préféré un gouvernement du Nouveau front populaire avec LFI".

"Le président va devoir nommer un Premier ministre" et "la logique des institutions, c'est qu'il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l'organisation politique qui est majoritaire", a déclaré l'ancien Premier ministre sur TF1.

Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe LFI à l'Assemblée

La députée Mathilde Panot a annoncé qu'elle avait été réélue mardi à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale.

Sur le réseau social X, elle a adressé ses "chaleureux remerciements" aux élus insoumis qui se réunissaient mardi pour la première fois de la nouvelle législature.

Les banques françaises bousculées par la nouvelle donne politique

Les trois banques françaises cotées, BNP Paribas, Société Générale et, dans une moindre mesure, Crédit Agricole SA, subissent à nouveau depuis lundi la défiance des investisseurs, effrayés par l'incertitude politique et la percée du Nouveau Front populaire aux législatives.

En deux jours, l'action BNP Paribas a perdu 4,07%, Société Générale, 3,46%, et Crédit Agricole SA, 1,76%.

"L'environnement opérationnel des banques françaises pourrait être mis sous pression si l'incertitude politique persiste au-delà des élections législatives", prédisait la semaine dernière dans une note l'agence Fitch.
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Emmanuel Macron se réunit ce mardi soir avec Gérard Larcher

Emmanuel Macron, silencieux depuis le second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front populaire devancer le camp présidentiel, a reçu mardi soir à l'Elysée le président LR du Sénat Gérard Larcher, a-t-on appris de source sénatoriale confirmant une information du Figaro.

Une réunion à la demande du chef de l'Etat, précise-t-on, à laquelle le président du Sénat répond comme d'habitude, mais "pour écouter" et "sans proposition à soumettre" à Emmanuel Macron.

L'application du programme de la gauche serait "fatale" à l'économie française, s'inquiète Patrick Martin (Medef)

La mise en oeuvre du programme du Nouveau Front populaire (NFP), arrivé dimanche en tête du second tour des élections législatives sans décrocher la majorité absolue, serait "fatale" à l'économie française, s'est alarmé mardi le président du Medef Patrick Martin.

"On a l'impression que le débat politique s'est affranchi des réalités économiques, beaucoup de responsables ne parlant que d'augmentations de dépenses et d'impôts", juge le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site du journal Les Échos.

"Or, la réalité nous rattrape toujours", met-il aussitôt en garde.

Le NFP met en garde "solennellement" Macron contre le maintien prolongé d'Attal à Matignon

Les quatre formations politiques du Nouveau Front populaire mettent "solennellement" en garde Emmanuel Macron contre "toute tentative de détournement des institutions", avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon, dans un communiqué commun publié mardi.

Alors que le chef de l'Etat n'a pas appelé l'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives dimanche, à former un nouveau gouvernement, le Nouveau Front populaire juge que si Emmanuel Macron "persistait", ce serait "une trahison de l'esprit de notre constitution et un coup de force démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces".

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Une partie de la droite prônant une ligne "indépendante" se réunit mercredi

Entre 30 et 40 députés élus avec l'étiquette Les Républicains se réuniront mercredi pour désigner leur président et changer le nom de leur groupe après s'être mis d'accord sur la ligne indépendante prônée par Laurent Wauquiez, ont indiqué mardi à l'AFP des sources concordantes.

"Ceux qui ont émis la volonté de créer un groupe avec Laurent Wauquiez se réuniront demain dans la matinée", a affirmé une source en interne, précisant "qu'une trentaine ou une quarantaine" de députés ont déjà accepté.

Par ailleurs, Éric Ciotti, le président contesté des Républicains, a présenté son nouveau groupe à l'Assemblée nationale.

Photos de famille et Hollande sous la pluie: la gauche fête sa rentrée à l'Assemblée

Le poing levé des députés LFI et un orage menaçant pour le retour de François Hollande: écologistes, insoumis et socialistes ont fait leur entrée séparément à l'Assemblée mardi, fêtant l'arrivée en tête de la gauche aux législatives, malgré les nombreuses embûches qui se dressent devant eux.

Les socialistes arrivent à l'Assemblée nationale

Le groupe socialiste fait son arrivée à l'Assemblée nationale. Ils prennent une photo devant les marches du Palais-Bourbon. On voit notamment François Hollande au premier rang.

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Olivier Faure "prêt à assumer" d'être Premier ministre

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure assure être "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre, affirmant qu'il ne le ferait que "dans le dialogue avec (ses) partenaires" du Nouveau Front populaire (NFP).

"Je ne suis pas d'accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie, une volonté de s'imposer aux autres sans jamais aucun dialogue", affirme le député de Seine-et-Marne depuis l'Assemblée nationale.

Les négociations entre les partis de gauche ont démarré dès dimanche pour désigner un candidat pour Matignon.

Les dissidents insoumis proposent de créer un nouveau groupe à l'Assemblée

Plusieurs députés dissidents de LFI proposent de créer un nouveau groupe à l'Assemblée, selon les informations de BFMTV. Dont notamment Clémentine Autain, François Ruffin et Alexis Corbière. Ils proposent de réunir les communistes, les écologistes et Génération.s.

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Emmanuel Macron "bloque la situation", dit Jean-Luc Mélenchon

"Je oense qu'il fait exprès de traîner. Le président de la République, c'est lui qui bloque la situation aujourd'hui", lâche Jean-Luc Mélenchon aux journalistes présents, en se rendant au Palais-Bourbon.

"Je suis chez moi chez les Insoumis. À n'importe quelle réunion des Insoumis je suis chez moi", dit-il aussi, sur des images prises par BFMTV.

Un article de loi très utilisé par Élisabeth Borne

Pour rappel, le 3e alinéa de l'article 49 de la Constitution de la Ve République (appelé 49.3 ou 49-3) permet au gouvernement d'engager sa responsabilité sur un texte de loi et ainsi d'obtenir son adoption par l'Assemblée nationale. Sauf si une motion de censure est votée et renverse le gouvernement.

Il est notamment utilisé pour faire passer des textes peu soutenus ou en périodes de majorité relative. Le gouvernement d'Élisabeth Borne, lorsqu'elle était Première ministre (2022-2024), a été vivement critiqué par l'opposition pour son usage répété de ce mécanisme. En particulier lorsqu'il a permis d'adopter la très controversée réforme des retraites.

Aymeric Caron tacle "l'indécence des macronistes"

"Ils n’ont gouverné qu’à coups de 49-3, sans vote de confiance, et ils expliquent maintenant que ce serait scandaleux que le NFP utilise des 49-3 et exigent un vote de confiance pour le prochain gouvernement", a réagi le député Nouveau Front populaire Aymeric Caron, lui aussi sur X, taclant "l'indécence des macronistes".

La photo des Ecologistes à l'Assemblée nationale

Les députés écologistes nouvellement élus sont arrivés à l'Assemblée nationale "pour faire gagner la justice sociale, protéger le climat et faire reculer le Rassemblement national", écrit Cyrielle Chatelain sur X, en partageant une photo.

Marine Tondelier répond aussi à Yaël Braun-Pivet

La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a, elle, ironisé sur X: "C'est quand le prix de l'humour politique déjà?"

François Ruffin répond à Yaël Braun-Pivet

En réponse à ces propos, François Ruffin, réélu député pour le NFP - mais qui ne siégera plus avec LFI - a déploré sur X: "20 fois, le 49.3 sous Elisabeth Borne, en 18 mois. Une réforme des retraites sans vote à l'Assemblée. Record de sanctions contre les députés. Ils devraient se faire tout petits, faire preuve d'humilité mais continuent à donner des leçons."

Yaël Braun-Pivet parle d'une "vision de la démocratie à géométrie variable" de la gauche

Présidente sortante (Renaissance) de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a jugé sur France Inter ce matin que le Nouveau Front populaire n'est pas en "capacité de gouverner parce qu'il a une assise parlementaire trop faible".

Elle a dénoncé: "Lorsque j'entends des dirigeants du NFP dire qu'ils vont gouverner à coups de 49.3 ou de décrets, je m'inquiète de la vision de la démocratie à géométrie variable selon qu'on est dans l'opposition ou que l'on se prétend être dans la majorité."

Une réaction à des propos du leader du PS Olivier Faure hier, qui, en évoquant la réforme des retraites, a souligné que "ce qui s'est fait par 49.3 peut se défaire par 49.3". Certains ont aussi suggéré d'appliquer quelques mesures d'urgence par décret.

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Sandrine Rousseau "aimerait bien" présider l'Assemblée nationale

La présidense de l'Assemblée nationale sera élue le 18 juillet par les députés.

Réélue députée écologiste, Sandrine Rousseau a indiqué ce matin qu'elle "aimerai(t) bien" être candidate.

"Je pense que je respecterais bien plus les équilibres démocratiques que ça n'a été fait jusqu'à présent", a-t-elle assuré sur Sud Radio.

Le Conseil constitutionnel saisi de huit requêtes concernant les législatives

En cas de contestation, le Conseil constitutionnel doit statuer sur la régularité de l'élection des députés et des sénateurs.

Sur son site, il indique avoir été saisi de huit requêtes, "formées contre les opérations électorales des 30 juin et 7 juillet", qu'il détaille.

Les députés insoumis débarquent à l'Assemblée

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a partagé sur X la photo du nouveau groupe LFI à l'Assemblée nationale.

On peut y apercevoir des députés de la précédente législature qui ont été réélus, comme la cheffe du groupe Mathilde Panot, Clémence Guetté ou Louis Boyard. Mais aussi des nouveaux, comme Aurélien Le Coq, qui a remplacé Adrien Quatennens dans la 1e circonscription du Nord.

Les dissidents réélus comme Clémentine Autain, Alexis Corbière ou François Ruffin ne siégeront plus avec LFI.

Le PS est le groupe de gauche "qui a le plus progressé", souligne Pierre Jouvet

Les Insoumis poussent de leur côté pour que le Premier ministre vienne de leur camp, en évoquant les noms de leur leader Jean-Luc Mélenchon ou de la députée Clémence Guetté notamment.

L'eurodéputé Pierre Jouvet rappelle que le Parti socialiste est au sein de l'alliance de gauche "le groupe qui a le plus progressé", en faisant plus que doubler son nombre de députés (autour de 70 selon lui) et qui "a attiré le plus grand nombre de voix", avec 2,7 millions d'électeurs qui ont voté pour leurs candidats, contre 2,5 pour La France insoumise, même s'ils avaient plus de candidats, selon le secrétaire général.

Olivier Faure est le seul "qui peut être Premier ministre", affirme le secrétaire général du PS

Le secrétaire général du Parti socialiste et député européen Pierre Jouvet a affirmé mardi auprès de l'AFP que "le seul profil qui peut rassurer et être Premier ministre" était Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

Alors que les formations du Nouveau Front populaire tentent de s'accorder pour proposer le nom d'un éventuel Premier ministre, après être arrivées en tête dimanche des élections législatives, Pierre Jouvet, qui participe à ces discussions, estime qu'il faut "un profil qui apaise, qui a l'expérience du Parlement, qui tiendra le programme du NFP, et qui sera respecté par les autres forces de l'alliance".

Les forces de gauche pensent pouvoir gouverner seules malgré leur absence de majorité absolue, et tentent de peser pour que le président Emmanuel Macron désigne un responsable du NFP. Pierre Jouvet appelle aussi à un processus démocratique, avec "un vote des parlementaires du NFP".

"Au moment où la macronie ne veut pas reconnaître sa défaite et où une 'soupe de droite' est en train de s'organiser, je crois que si on veut que ça fonctionne, le Premier ministre doit être socialiste, et je pense que ça doit être Olivier Faure", a-t-il insisté. "Si on n'avance pas, Emmanuel macron va nous voler cette victoire", insiste le secrétaire général, qui assure que "le nom d'Olivier Faure fait consensus au sein du PS".

Olivier Faure, 55 ans, est patron du PS depuis 2018, et député de Seine-et-Marne depuis 2012. Artisan de la Nupes en 2022, il était aussi à la manoeuvre de la création en quatre jours et quatre nuits du NFP.

Postes clés à l'Assemblée: le RN s'indigne

Cette proposition de "cordon sanitaire" a aussitôt suscité la colère du RN.

"C'est un comportement antirépublicain, antidémocratique. Nous représentons aujourd'hui 10 millions de Français, 143 députés ici", a réagi le député Thomas Ménagé sur LCP. "J'appelle à un peu de raison, à respecter le choix des électeurs... J'appelle toutes les autres forces politiques, au-delà du Nouveau Front populaire à respecter les choix des électeurs", a réclamé ce député RN du Loiret.

L'attribution de deux vice-présidences au RN avait divisé l'Assemblée nationale il y a deux ans, la gauche accusant les macronistes d'avoir contribué à la normalisation de l'extrême droite.

Postes clés à l'Assemblée: LFI et Verts veulent barrer la route au RN

Les députés LFI et écologistes ont appelé mardi à empêcher le RN d'accéder aux postes stratégiques de l'Assemblée nationale.

Les Verts martèlent depuis lundi qu'il faut rétablir un "cordon sanitaire" contre le Rassemblement national, qui disposait avant les élections de deux vice-présidences. "L'extrême droite n'est pas compatible avec la République. Le Rassemblement national ne doit occuper aucun poste dans cette Assemblée nationale", a de nouveau souligné mardi la députée écologiste Cyrielle Chatelain, ancienne présidente du groupe vert au Palais Bourbon.

L'ancienne cheffe des députés insoumis Mathilde Panot est allée dans son sens en arrivant à l'Assemblée nationale. "C'est une bonne idée. Au Parlement européen, on ne les fait accéder à aucun poste à responsabilité. (...) A chaque fois qu'on leur donne des postes, on les fait monter en compétence. Il est important qu'ils n'aient pas les postes à responsabilité", a estimé l'Insoumise alors que la présidence de l'Assemblée sera en jeu le 18 juillet, puis les postes stratégiques de vice-présidents et questeurs le lendemain, avant l'attribution des présidences de commission.

"Notre candidate, c'est Marine Le Pen", indique Laurent Jacobelli

"Notre candidate naturelle et légitime pour 2027, c'est Marine Le Pen", assure sur RMC Laurent Jacobelli, en vue de la prochaine élection présidentielle.

Le RN "votera pour une abrogation de la réforme des retraites", dit Laurent Jacobelli

Le RN "votera pour une abrogation de la réforme des retraites" d'Emmanuel Macron "s'il n'y a pas des conditions incroyables de La France insoumise derrière", affirme Laurent Jacobelli sur RMC, après les tergiversations de Jordan Bardella sur ce point lors de la campagne.

"On n'est pas sectaires."

"Jordan Bardella a voulu être très pédagogue sur notre programme", dit Laurent Jacobelli

Jordan Bardella, qu'on a quasiment pas vu sur le terrain et qui a fait surtout des plateaux télé ou radio, pendant que Gabriel Attal faisait 2 ou 3 déplacements par jour, ne s'est-il pas raté?

"Je ne crois pas. Je crois que Jordan Bardella a voulu être très pédagogue sur notre programme", répond Laurent Jacobelli sur RMC. "Il y a eu beaucoup de fake news, beaucoup peut-être de choses incomprises dans notre programme et Jordan Bardella a voulu être très clair. (...) Il y a eu des cadres qui sont allés sur le terrain, nos candidats ont fait campagne."

Laurent Jacobelli reconnaît des erreurs dans la campagne et le choix des candidats du RN

Interrogé sur les candidats RN épinglés pour des propos racistes, antisémites ou xénophobes durant la campagne, Laurent Jacobelli estime qu'"il n'y en a pas eu tant que ça". "Tous les partis, quand vous avez 577 candidats plus 577 suppléants, peuvent faire des erreurs de casting", selon lui.

Il explique: "Le président de la République a dissous très vite, on sortait de campagne, et il y a toujours des ajustements. Il y a une trentaine, quarantaine de personnes qui étaient investies mais qui ont changé de vie depuis les 4 mois où ils ont été investis: ils se sont mariés, ils sont partis ailleurs, ils ont changé de boulot... Il a fallu trouver parfois quelques candidats très vite. On a vérifié, mais vérifié trop sommairement par rapport à ce qu'on fait d'habitude."

"Je suis assez à l'aise avec ça. Il y a eu des cas que je regrette évidemment. Mais je suis heureux d'être dans un parti où des que ces cas ont été révélés, nous les avons mis de côté", poursuit-il.

"On va revoir en profondeur la structure" du RN, dit Laurent Jacobelli sur RMC

"Je crois que Gilles Pennelle a démissionné aussi parce qu'il va être député européen, au bout d'un moment il va y avoir une charge de travail", indique Laurent Jacobelli, député RN réélu en Moselle, sur RMC et RMC Story, alors que le directeur général du RN a démissionné après le revers aux législatives.

"Est-ce qu'on va revoir en profondeur notre structure, nos modes de fonctionnement, pour que des erreurs ne se reproduisent pas? Oui, bien sûr."

Des erreurs "il y en a eu". "Vous savez très bien qu'il y avait des candidats qui n'avaient rien à faire avec le logo Rassemblement national", reconnaît-il.

Plus d'informations ici.

Ce qui attend le potentiel Premier ministre de gauche à Matignon

Si c'est toujours Gabriel Attal qui occupe le rôle de Premier ministre après avoir été maintenu par Emmanuel Macron, le prochain chef du gouvernement pourrait être issu de la gauche. Mais sans majorité absolue à l'Assemblée malgré la victoire du Nouveau Front populaire, sa tâche ne sera pas simple.

>> Notre article à retrouver ici - Ce qui attend le potentiel Premier ministre de gauche à Matignon

Pourquoi Emmanuel Macron prend son temps pour nommer un nouveau Premier ministre

S'il a présenté sa démission lundi, Gabriel Attal est toujours à Matignon. En effet, le président de la République, Emmanuel Macron, l'a maintenu à son poste pour assurer la "stabilité du pays", a indiqué l'Elysée.

Un poste qu'il pourrait conserver plus longtemps que prévu, car la Constitution ne prévoit pas de délais pour la nomination d'un Premier ministre. Et ce délais semble arranger le président de la République.

>> Notre article à retrouver ici - Pourquoi Emmanuel Macron veut prendre son temps pour nommer un nouveau Premier ministre

Le "doux rêve" d'une grande coalition

Les tractations ne se cantonnent pas à la gauche de l'échiquier. Le camp macroniste, qui a limité les dégâts avec plus de 160 députés, tente de garder l'initiative, en profitant d'un paysage politique plus que jamais fracturé.

Certains cabotent vers la droite, espérant encore rallier des élus de ce bord. D'autres aimeraient ranimer le coeur social-démocrate qui avait porté Emmanuel Macron vers le pouvoir en 2017. De là à imaginer une grande coalition qui exclurait LFI et le R, et qui irait du PS aux LR...

Les tractations se poursuivent

Les tractations à tous les étages se poursuivent, au surlendemain des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée, où les députés de gauche, ragaillardis par leur succès mais en quête d'un consensus pour gouverner, débarquent en force ce mardi.

Les regards sont avant tout braqués sur le Nouveau Front populaire, lancé dans de nouvelles négociations entre ses composantes, après avoir réussi à bâtir une alliance express pour ces élections législatives.

Arrivés en tête avec plus de 190 sièges, mais très loin de la majorité absolue requise (289) pour gouverner sans partage, les partis de gauche veulent pousser leur avantage pour proposer un nom pour prendre la tête du gouvernement. Les conciliabules se multiplient donc, dans une certaine frénésie médiatique.

Les Insoumis arrivent à l'Assemblée

La nouvelle législature débarque à l'Assemblée nationale depuis hier.

Les troupes de Marine Tondelier, portées à une grosse trentaine d'élus, ont fait leur entrée à 9h15 au Palais Bourbon. Elles sont suivies par le contingent de La France insoumise - plus de 70 élus - sur les coups de 10h.

Puis sont attendus les socialistes, qui se réunissent à 14h30. Ces derniers, dont le bataillon dépasse la soixantaine de représentants, croient pouvoir dépasser LFI en nombre grâce à quelques ralliements, et ainsi peser davantage dans le choix du prochain Premier ministre.

Après la défaite au second tour des législatives, le directeur général du RN démissionne

C'est l'heure du bilan pour le Rassemblement national après la déception du second tour des législatives. Le RN est arrivé troisième derrière le Nouveau Front populaire et Ensemble.

>> Notre article à retrouver ici - "Il s'est senti responsable": le directeur général du RN démissionne après le revers aux législatives

Et Jordan Bardella a reconnu lundi "des erreurs". Des erreurs notamment au niveau des candidats investis par le parti. Une responsabilité que porte le directeur général du RN, Gilles Pennelle, qui a remis lundi sa démission.

Le Premier ministre nommé devra "respecter strictement le programme", dit Mathilde Panot

Mathilde Panot ne souhaite pas "égrainer" les noms du potentiel Premier ou de la potentielle Première ministre. Marine Tondelier? "C'est possible." Jean-Luc Mélenchon? "Aussi une possibilité."

"Moi ce que je veux, c'est que cette personne respecte strictement le programme sur lequel nous avons été élus", souligne la députée. "La tradition républicaine veut" que ce soit "la composante majoritaire" qui propose, répète-t-elle.

Une coalition? "Nous avons un contrat. Personne (au NFP) ne ferait la folie de rejoindre la majorité, ce qui serait une trahison", assure Mathilde Panot.

Dans tous les cas, la défaite du RN "est un soulagement et une joie immense, mais la macronie doit comprendre qu'elle a perdu aussi". "Je connais trop bien Emmanuel Macron. Cet homme n'aime pas la démocratie", juge l'Insoumise.

Mathilde Panot n'exclut pas la possibilité d'un vote au sein du NFP pour choisir le futur Premier ministre

"On discute", assure Mathilde Panot à propos d'une proposition d'un ou une Premier ou Première ministre. "La règle c'est que le groupe, la composante majoritaire au sein du NFP qui propose un nom", explique-t-elle. Puis "on tranchera". Et au sein de LFI? La méthode n'a pas été décidée, assure-t-elle. "C'est possible qu'il y ait un vote."

"C'est raisonnable de proposer un candidat d'ici la fin de semaine."

LFI serait le groupe majoritaire du NFP, indique Mathilde Panot, qui réfute "une purge"

"LFI pourrait avoir autour de 80 députés, nous sommes en train de discuter du périmètre du groupe, ce qui en ferait le premier du NFP", indique Mathilde Panot sur RMC-BFMTV, alors que certains soulignent que ce pourrait finalement être le groupe du PS.

Est-ce que les députés dissidents François Ruffin, Clémentine Autain ou Alexis Corbière compteront dans le groupe LFI? "Non, puisqu'ils ont indiqué qu'ils allaient siéger dans un autre groupe", répond Mathilde Panot. A ce sujet, "le terme de 'purge' est désobligeant. On a désinvesti des gens", défend la députée.

Le Premier ministre "doit s'en aller", pour Mathilde Panot

"La majorité a été défaite", souligne Mathilde Panot sur BFMTV-RMC. "Gabriel Attal doit s'en aller, le président aurait dû accepter sa démission", ajoute-t-elle. Pour la députée LFI/NFP, "c'est absurde" qu'Emmanuel Macron temporise.

"La macronie est défaite, les Français demandent une rupture."

"Emmanuel Macron doit respecter le vote", dit Mathilde Panot sur RMC-BFMTV

"Emmanuel Macron doit respecter le vote qui a eu lieu dimanche", déclare Mathilde Panot, députée LFI/NFP réélue dans le Val-de-Marne, invitée de Face à Face sur RMC-BFMTV. Elle indique que le NFP n'a pas eu de contact avec le président.

"Je demande qu'il respecte le résultats des urnes, le fait que le Nouveau Front populaire soit la première force à l'Assemblée."

"Oui, j'ai un doute (sur le fait) qu'il ne respecte pas ce qui est sorti des urnes", ajoute-t-elle.

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"Quelqu'un qui vient de la société civile apaiserait les choses", envisage Michel Picon pour Matignon

Le président de l'U2P (l'union des entreprises de proximité, représentant 200.000 indépendants, commerçants, artisans...) appelle ce mardi à s'inspirer "du dialogue social" en entreprises. Ce dernier, "depuis longtemps, a montré que les partenaires sociaux, qui ne sont pas toujours d'accord sur tout, même souvent pas d'accord peuvent discuter", explique Michel Picon sur RMC et RMC Story. "Les politiques doivent changer de logiciel, s'inspirer de ce que nous faisons."

"Si chacun considère que faire un bout de chemin vers l'autre c'est manger son chapeau et n'accepte pas ça... J'entends les déclarations des uns et des autres, elles ne sont pas rassurantes pour les entreprises."

Pour gouverner, il faudrait une personne qui connaît le dialogue social, croit savoir Michel Picon. Raphaël Glucksmann avait parlé de Laurent Berger, ancien patron de la CFDT. "Quelqu'un qui vient de la société civile, peut-être, serait de nature à faire en sorte que chacun ne se sente pas floué par rapport à d'autres", selon lui. "Laurent Berger est une personne de qualité, avec laquelle j'ai travaillé, qui est capable de comprendre les problèmes des entreprises tout en étant extrêmement ferme sur ses valeurs et sur les sujets qu'il défend."

"Il y a d'autres candidats dans la société civile, je ne vais pas me livrer à un jeu de personnes. Dans tous les responsables syndicaux, on trouve des personnes consensuelles, et d'ailleurs elles le démontrent chaque jour. Il faut probablement des personnes sorties de l'activité aujourd'hui", poursuit le président de l'U2P. "Laurent Berger a dit non, je crois, que ça ne l'intéressait pas. Face aux difficultés qui s'avancent pour le pays il va peut-être changer d'avis." Jean-Claude Mailly (ex-FO)? Pour Michel Picon, "il fait partie des personnes expérimentées qui pourraient apporter une contribution d'apaisement au pays".

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"La clé est chez les Républicains" pour Matignon assure l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin

Alors que le bloc de gauche doit s'entendre pour trouver un Premier ministre, "la clé est chez les Républicains car le Président choisira la coalition la plus importante", assure Jean-Pierre Raffarin, ce mardi sur RMC et RMC Story.

Pour y parvenir, il appelle à LR à s'allier avec Renaissance et former "un bloc central qui s'il se rassemble, fait 222 députés environ". "Aujourd'hui, les LR peuvent imposer leurs thèmes et les textes à débattre au gouvernement et à Emmanuel Macron", poursuit l'ancien Premier ministre (2002-2005).

"C'est LR ou LFI. Si les LR veulent rester seuls dans leur coin, cela veut dire qu'on confie les rênes à LFI, c'est une responsabilité très lourde."

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"Nous ne souhaitons pas Jean-Luc Mélenchon" à Matignon, assure Philippe Brun sur RMC

Pour les députés du PS, membres du Nouveau Front populaire, hors de question de laisser Matignon à Jean-Luc Mélenchon malgré les appels du pied du leader de La France insoumise qui se verrait bien Premier ministre.

"Nous les Socialistes nous avons dit que nous ne souhaitions pas qu'il soit Premier ministre, les écologistes et les communistes également", assure ce mardi sur RMC et RMC Story Philippe Brun, député NFP-PS de l'Eure.

"Il y a des prises de parole qui laissent à penser que nous pourrions gouverner avec seulement 180 députés, des 49-3, des ordonnances, ce qu'on reprochait au gouvernement sortant et qui a justifié la dissolution", poursuit-il.

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Le maintien de Gabriel Attal à Matignon fortement dénoncé à l'Assemblée nationale

S'il a remis sa démission à Emmanuel Macron, lundi, Gabriel Attal est pour l'instant, toujours Premier ministre. En effet, le président de la République lui a demandé de rester à Matignon "pour le moment" afin d'assurer la "stabilité du pays".

Un maintien décrié par une partie de l'opposition. Pour le député LFI, Aurélien Saintoul, c'est même un "déni de démocratie".

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Malgré des tractations, toujours pas d'accord à gauche sur le nom d'un potentiel Premier ministre

Les leaders du Nouveau Front populaire se sont de nouveau réunis lundi pour tenter de s'entendre sur le nom à proposer comme Premier ministre après leur victoire aux législatives dimanche. Mais pour l'instant, aucun accord n'a été trouvé.

Plusieurs points de désaccord persistent. D'abord sur le groupe d'où ce dernier devra être issu. La France Insoumise plaide pour un nom venant de leur groupe, car ce sont eux qui ont obtenu le plus de sièges aux législatives.

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Mathilde Panot face à Apolline de Malherbe à 8h30

Mathilde Panot, députée NFP/LFI du Val-de-Marne, est l'invitée d'Apolline sur RMC et BFMTV.

Rendez-vous à 8h30 !

De son côté, Jordan Bardella "assume" sa "part de responsabilité" dans la "défaite" du RN

Hier, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a admis des "erreurs" dans sa campagne et "assumé" une "part de responsabilité" dans la "défaite" du RN, arrivé troisième lors des législatives anticipées de la veille, derrière la gauche et le camp macroniste.

"On commet toujours des erreurs, j'en ai commises", a expliqué l'eurodéputé avant de se rendre au siège du RN, au lendemain du vote qui a attribué environ 143 députés au parti lepéniste et à ses alliés.

"J'assume ma part de responsabilité tant dans la victoire aux élections européennes que dans la défaite" de dimanche, a-t-il ajouté.

Lire l'article ici.

Nouveau Premier ministre, gouvernement... Quel avenir politique après les législatives?

La gauche, qui multiplie les réunions entre ses composantes, cherche à imposer son rythme. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche "à lui transmettre un nom de Premier ministre".

"Dès lors que le président de la République recevra une proposition qui lui sera faite par le Nouveau Front populaire, il devra se résoudre à l'idée qu'il n'a pas gagné l'élection. Et même, il l'a perdue", a abondé le socialiste Olivier Faure, qui souhaite que son camp "puisse être en mesure de présenter une candidature" pour Matignon "dans la semaine".

Mais les dernières déclarations de l'Insoumise Mathilde Panot risquent de cristalliser les tensions au sein de la fragile union: l'Insoumise a jugé que le leader controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour ce poste. "Je fais partie de la solution, pas du problème", a appuyé l'intéressé.

Lire l'article ici.

Emmanuel Macron maintient Gabriel Attal à Matignon

Les portes de l'Assemblée ont ouvert hier à 14h pour accueillir de nouveaux députés. Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" alors que la France doit accueillir les Jeux olympiques à partir du 26 juillet.

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Guillaume Dussourt, Maxime Ponsot, Charline Andrieux