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Législatives: après la victoire, la gauche tente de s'entendre sur le nom d'un Premier ministre à proposer

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La gauche revendique Matingnon après sa victoire aux élections législatives. Le Nouveau Front populaire se réunit depuis dimanche pour tenter de sortir du chapeau le nom d'un ou d'une Première ministre. Les insoumis ont "plusieurs candidatures à proposer" assure Jean-Luc Mélenchon. Mais, si ça prend du temps, mais la gauche dit que ça avance bien.

Cela fait plus de 24h qu'on connaît la cartographie de la nouvelle Assemblée nationale. Mais toujours aucun nom n'a été donné pour prendre le poste de Premier ministre. Notamment à gauche malgré une nouvelle réunion lundi entre les chefs des partis du Nouveau Front Populaire.

Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal, qui avait présenté sa démission lundi matin, de rester en poste pour le moment. Mais le Nouveau Front Populaire espère toujours envoyer l'un de ses représentants à Matignon. Les tractations se poursuivent mais "il ne faut pas être trop pressé" anticipe un socialiste. En effet, plusieurs points de désaccord persistent.

D'abord sur les équilibres dans la coalition. Quel est le groupe le plus important ? Entre les élus d'Outre-mer qui n'ont pas encore choisi leur étiquette, et les dissidents de LFI, certains socialistes imaginent avoir autant voir plus de sièges que les Insoumis. "Ca n'existe pas" balaie un proche de Jean-Luc Mélenchon.

Un candidat forcément issu de LFI ?

Et puis le mode de désignation du Premier Ministre est encore en débat. Les Insoumis plaident pour que leur groupe, le plus étoffé, propose un candidat. Mais tous en sont conscients, impossible d'imposer un nom aux autres membres de la coalition.

En public, tous les responsables de la gauche s'engagent à donner un Premier Ministre potentiel d'ici la fin de la semaine. Il va donc falloir avancer et un insoumis prévient: "Si on n'a pas d'accord d'ici 10 jours, c'est qu'on est pas capables de gouverner".

Romain Cluzel avec Guillaume Descours