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Attentat Moscou : en Ukraine, la crainte des représailles

Le dernier bilan de l'attaque en Russie survenue vendredi dernier fait état de 137 morts, dont 3 enfants, et de 182 blessés. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière en Russie depuis le début des années 2000. L'attaque a été revendiquée plusieurs fois par l'État islamique, mais dans son allocution, samedi, le président russe Vladimir Poutine s'est échiné à désigner l'Ukraine comme responsable. Beaucoup craignent désormais que cette attaque ne devienne un prétexte à une nouvelle escalade de la violence. La porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche a estimé que l'État islamique portait "seul la responsabilité de cette attaque" et qu'il "n'y avait aucune implication ukrainienne". Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a lui affirmé que le président russe "est un menteur pathologique". De nombreux bombardements ont encore fait trembler les villes ukrainiennes de Kyiv et de la région de Lviv, plus à l'ouest, dans la nuit de samedi à dimanche. Certains en Ukraine se préparent à ce que les prochains jours soient difficiles. RMC a pu échanger avec Grégory, un Français installé en Ukraine depuis plus de 15 ans et habitant de Dnipro, où une grande centrale hydroélectrique a été bombardée et mise hors service vendredi.