RMC
placeholder video

Les forces de l'ordre procèdent à un grand nombre d'arrestations injustifiées

Les chiffres posent question. Lors des trois premières soirées de manifestations sauvages qui ont suivi l’utilisation du 49.3, 425 personnes ont été placées en garde à vue. Parmi ces 425 personnes, 52 seulement ont fait l’objet de poursuite et pour la plupart seront jugées plus tard. Les autres ont été libérées sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elles. Il y a donc eu 373 personnes qui ont été retenues entre 24 et 48 heures dans des commissariats avant que finalement on leur dise : 'Vous pouvez rentrez chez vous. Votre placement en garde à vue n’était pas justifié, c'était une erreur.'