
Medhouk : "On attend le pire à Gaza".
Ziad Medhouk, professeur de français à l’université de Gaza, témoigne dans "Apolline Matin" sur RMC et RMC Story. On entend les bombes tomber toutes les trentaines de secondes autour de lui : "C’est une situation dramatique, une nuit terrible pour les 2 millions de Palestiniens de Gaza. Les avions ne quittent jamais le ciel de Gaza et le bilan ne cesse de s’alourdir, 700 morts et 4.000 blessés côté palestinien. On n’a pas d’abri à Gaza, pas de refuge. Toutes les trois ou quatre secondes, il y a des bombardements. Avec ma famille, on a décidé de rester, on n’a pas le choix. On attend le pire, comme tous les Palestiniens de Gaza. On ne peut pas partir, il y a le blocus depuis 16 ans. On est passé de quatre heures à deux heures d’électricité par jour. C’est difficile pour un Européen d’imaginer le quotidien à Gaza. Il n’y a pas d’eau, pas d’internet. Il y a une pénurie de médicaments. C’est une région dévastée par les bombardements."
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