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Nicolas Poincaré dresse le portrait du regretté Hervé Témime

Hervé Temine avait 13 ans quand il a vu à la télévision une interview d’Emile Pollak, grand avocat pénaliste marseillais, qui sera le défenseur du dernier condamné à mort exécuté en France. Et c’est en écoutant Emile Pollak qu’Hervé Temime s’est dit. Voilà ce que je veux devenir. Avocat. Mais pas seulement avocat, le meilleur des avocats. Et de l’avis général il a réussi. Arrivé en France à 5 ans, juif pied noir, rapatrié d’Algérie, il a perdu son père lorsqu’il avait dix ans. Orphelin de père, comme Robert Badinter, comme Eric Dupond-Moretti, comme beaucoup d’autres grands avocats. Il a monté très jeune son propre cabinet sans jamais avoir de patron. Il a longtemps été associé à Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy.