
Retraites à la SNCF : la colère de Bruno Le Maire
La SNCF n'est jamais en retard d'une polémique, et la dernière en date a été lancée sur notre antenne ce jeudi : Bruno Le Maire a vertement critiqué l'accord sur les fins de carrière trouvé à la SNCF, le jugeant "pas satisfaisant", résultat d'un "dysfonctionnement", "très provocant pour beaucoup de nos compatriotes qui travaillent dur et qui ont accepté la réforme des retraites". Le ministre de l'Économie a aussi annoncé qu'il n'avait pas été tenu au courant de cet accord et qu'il convoquerait le patron de la compagnie Jean-Pierre Farandou pour qu'il lui explique comment il le financerait. Cet accord, qui s'appliquera l'an prochain, prévoit entre autres une amélioration du dispositif de retraite anticipée, en particulier pour les cheminots ayant occupé des postes à la pénibilité avérée. Ces derniers, dont font partie les conducteurs, pourront entamer une cessation anticipée d'activité 30 mois avant leur retraite avec 15 mois travaillés rémunérés à 100 % et 15 mois non travaillés rémunérés à 75 % avec une surcotisation de l'entreprise permettant de ne pas perdre de trimestres. Pour les contrôleurs, le dispositif est encore plus avantageux avec une cessation d'activité s'étalant sur 36 mois, dont 18 mois non travaillés rémunérés à 75 %. Au-delà du coup de gueule, que peut faire Bruno Le Maire ?
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