Les "vrais" Figolu bientôt de retour: "On imagine qu’on va retrouver des sensations de notre enfance!"

Fabienne Sintes, journaliste sur France Inter, déplore depuis quelques années sur Twitter, avec une pointe d'ironie mais aussi une part de vérité, la disparition des biscuits Figolu depuis 2015.
Ces fourrés à la figue ont semble-t-il marqué beaucoup de Français. Et le PDG de la société détenant la marque LU a annoncé lui-même à la présentatrice sur les réseaux sociaux que ces gâteaux emblématiques allaient faire leur grand retour.
"Très intéressant qu’une génération soit accrochée à un produit qui soit une remémoration de son enfance"
Une information étonnante et décalée en pleine période de pandémie qui semble amuser de nombreux Français qui sont mis à débattre de leurs biscuits préférés et même faire des classements de ceux-ci sur Twitter.
Le débat a atteint le plateau des Grandes Gueules sur RMC ce jeudi matin, qui estiment que cette nouvelle qui a ravi la bruyante communauté de la #TeamFigolu revoie aussi à une sorte de madeleine de Proust.
La réaction amusée des GG
Alain Marschall: "Je fais partie des gens qui ont grandi avec ce genre de biscuits. Vive le retour des Figolu ! Ca touche à l’enfance. Je vais en racheter, c’est génial ! Et il ne faut pas s’arrêter là. Il faut les Treets, les Picorette..."
Olivier Truchot: "Moi j’aimais bien les Danino ! C’était une époque où on avait quand même moins de choix. (...) Ce que je note aussi c’est la force des réseaux sociaux, avec LU qui se dit qu’ils ont un coup à jouer en remettant le gâteau à la vente."
Etienne Liébig: "Je trouve ça très intéressant qu’une génération soit accrochée à un produit, et que ce produit soit une remémoration de leur propre enfance et leur propre jeunesse. Je trouve ça émouvant sur le principe sociologique.
Quand Chéret, le dessinateur de Rahan (série de bande dessinée) est mort, tous les lecteurs de Pif gadget ont ressenti une grande émotion. C’est pas la mort de ce pauvre Chéret qui nous touchait, mais l’émotion de notre enfance qui disparaissait avec Chéret. Et là on imagine qu’on va retrouver des sensations de notre enfance avec des Figolu. C’est un leurre mémoriel! On croit, mais on ne retrouve pas le goût de l’enfance. Je dirais même que si c’est la même formule on ne retrouvera pas le goût quand même."
Fatima Aït-Bounoua: "Je vais pas me faire des amis, mais je déteste ces gâteaux ! Même en dernier recours je n’en mangerai pas. Confinement, Figolu qui revient, ce n’est pas mon année ! (rires)"