"Un bourge anar qui se la raconte à aller faire des trucs déjantés": le coup de gueule d'une "Grande Gueule" contre le journaliste Gaspard Glanz

Un geste lourd de conséquences. Sur une vidéo diffusée sur YouTube ce week-end, filmée lors de l’acte 23 des "gilets jaunes", on peut voir un journaliste indépendant du nom de Gaspard Glanz, apostropher les forces de l'ordre et affirmer avoir été visé par une grenade de désencerclement. Le journaliste leur fait ensuite un doigt d'honneur après avoir été poussé par un policier.
"C'est typique du black bloc journaliste"
Ce geste, lui a valu une garde à vue ce samedi après avoir été interpellé place de la République à Paris. En attendant le 18 octobre, date de son jugement, Gaspard Glanz a pour interdiction de paraître à Paris tous les samedis et le 1er mai, conformément aux réquisitions du parquet, a indiqué son avocat.
Gaspard Glanz est d’ailleurs plutôt coutumier de ce type de manifestations puisqu’il les couvre depuis plusieurs années. Une approche du journalisme jugée trop militante pour notre "Grande Gueule", Zohra Bitan.
"Déjà à l’époque des manifestations des CPE, il était virulent. C’est quelqu’un qui a l’habitude, qui est coutumier du fait. C’est un peu un bourge anar qui se la raconte à aller faire des trucs déjantés. C’est des mecs, il faut qu’ils s’encanaillent parce que sinon ils se font chier. C’est un peu son profil. Tout va bien chez lui mais c’est justement parce que tout va bien et qu’il ne manque de rien, qu’il va sur les plans les plus foireux qui existent. C’est typique du black bloc journaliste".
"On n'est pas obligé d'aller insulter les forces de l'ordre"
En dehors de son militantisme, c’est aussi et surtout l’insulte aux policiers qui dérange Zohra Bitan:
"On peut être journaliste et avoir des idées pour défendre les opprimés, les minorités mais on n’est pas obligé d’aller insulter les forces de l’ordre, c’est tout, point barre".