Vaccin contre la rougeole: "Statistiquement, on a plus intérêt à se faire vacciner"
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Une épidémie de rougeole menace l'Europe. Selon l'OMS, la couverture vaccinale ne serait pas assez élevée. La faute aux anti-vaccins? C'est en tout cas l'opinion de Pascal Perri.
Le nombre de malades atteints de la rougeole a augmenté en Europe: 41.000 Européens ont été touchés par l'infection, un chiffre qui a presque doublé par rapport à l'an dernier. L'Organisation mondiale de la Santé alerte et appelle à la vaccination. L'épidémie serait en effet due à un "une couverture vaccinale pas assez élevée". Autrement dit pour Pascal Perri, les anti-vaccins auraient une part de responsabilité.
"Il faut informer de manière apaisée"
Pour la journaliste scientifique Lise Barnéoud, auteure de Immunisés? Un nouveau regard sur les vaccins, la question n'est pas d'être pour ou contre la vaccination:
"Je pense que ce qu'il faut avant tout, c'est informer de manière apaisée et de manière spécifique, vaccin par vaccin. Là on parle de la vaccination en général, ça n'a plus de sens. Il faut parler des vaccins comme de médicaments et celui contre la rougeole, ce n'est pas le même que celui contre l'hépatite B. Il faut en venir à parler de tous ces vaccins en montrant les bénéfices individuels et collectifs mais en parlant aussi des risques. Une discussion sereine dans le cadre du vaccin contre la rougeole permet de montrer que statistiquement, que ce soit sur le plan individuel comme sur le plan collectif, on a beaucoup plus avantage de se vacciner aujourd'hui qu'à ne pas se faire vacciner".