Pourquoi les Français sont les champions des crédits à la consommation
Un Français sur deux contracte plus de cinq crédits à la consommation dans sa vie. Ce qui nous place sur la première marche du podium en Europe, selon une étude de Mixfactory pour Younited.
C’est un moyen assez facile et rapide d’avoir de l’argent, puisqu'on obtient souvent la somme en moins de deux jours. D'autant que les taux en France sont relativement bas.
Après avoir passé l'année 2020 avec peu de dépenses, on se lâche à nouveau maintenant. Autre raison, en France, les crédits sont très encadrés, notamment avec la loi Lagarde, pour éviter des situations de surendettement. En gros, on ne vous prêtera pas d’argent si vous n’êtes pas en mesure de rembourser.
Le danger vient plutôt des paiements étalés, les fameux "Payez en 4 fois sans frais" où il n’y a aucune régulation, aucune vérification. Cela va changer vers le milieu de l’année prochaine avec une nouvelle directive européenne qui devrait serrer la vis.
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Pour quels motifs contracte-t-on des crédits?
Le motif numéro 1, c’est pour améliorer son confort. 76% des crédits sont pour renouveler son mobilier, acheter une nouvelle voiture ou faire des travaux de rénovation. Les sommes peuvent être importantes: souvent entre 3.000 et 20.000 euros.
L’autre raison, c’est pour combler un trou de trésorerie dans l’urgence. C’est 17% des cas et là, on parle généralement de sommes inférieures à 3.000 euros. Cela permet d’avoir un peu de liquidités et de ne pas être en galère dans les semaines suivantes. Enfin, ça peut être pour consolider ses dettes, pour toutes les regrouper auprès d’un seul créancier.
Un sujet de moins en moins tabou?
4 Français sur 10 estiment manquer d’argent pour vivre de manière satisfaisante. 60% pensent d’ailleurs que gagner davantage d’argent, c’est un objectif important selon une étude pour le Crédit Coopératif.
Ce qu’on note aussi, c’est que c’est un sujet de moins en moins tabou, surtout chez les jeunes : 59% des 25-35 ans n’hésitent pas à en parler avec leur entourage. Des jeunes qui pensent aussi majoritairement qu’avoir de l’argent peut les aider à changer le monde, avec des choix de consommation courante en accord avec leur conviction.