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SVB, First Republic... Bruno Le Maire appelle au calme alors que les valeurs bancaires s'écroulent

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris - Eric PIERMONT © 2019 AFP

Les valeurs bancaires de plusieurs établissements ont fortement dévissé ce lundi dans le sillage de la faillite de la banque américain Sillicon Valley Bank.

Après la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank, la contagion s'est étendue à d'autres établissements bancaires américains et européennes. La banque californienne First Republic, qui avait perdu 30% de sa velur en deux séances dévissait de plus de 65% à l'ouverture de Wall Street ce lundi.

Même tendance sur les places européennes: Crédit Suisse dévissait lundi de 14,94%, atteignant un nouveau point bas historique, tandis que l'allemande Commerzbank plongeait de 14,43%, les françaises BNP Paribas et Société Générale de 5,41% et 6,17% et l'italienne Unicredit de 9,98%.

"Calmez-vous et regardez la réalité!"

Plus tôt, le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni a estimé que ces faillites ne représentaient "pas un risque significatif" pour le système financier européen: "Il n'y a pas de contagion directe et la possibilité d'un impact indirect est quelque chose que nous devons surveiller mais pour le moment nous ne voyons pas de risque significatif", a-t-il lancé depuis Bruxelles, avant une réunion des ministres des Finances de la zone euro.

La banque de France a également assuré que les banques françaises n'étaient pas "exposées". Plus tôt ce lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a écarté sur France Info tout risque de contagion après la fermeture vendredi dernier par les autorités américaine de SVB, qui ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients. "Calmez-vous et regardez la réalité!", a-t-il martelé à l'attention des investisseurs un peu plus tard dans l'après-midi.

"La réalité c'est que le système bancaire français n'est pas exposé à la SVB. Il n'y a pas de liens entre les différentes situations" aux Etats-Unis et en Europe, a-t-il dit, interrogé sur la chute des actions bancaires européennes, notamment les françaises BNP et Société Générale.

Les banques françaises "ne sont pas exposées" à la banque américaine en faillite Silicon Valley Bank (SVB), a même affirmé lundi à l'AFP une porte-parole de la Banque de France.

G.D. avec AFP