Transports: quelles sont les pistes du gouvernement pour alléger la facture?
Le projet de loi sur le pouvoir d'achat prévoit un renforcement de la "prime de transport". Celle-ci est versée par les entreprises à leurs salariés pour couvrir une partie du coût de leurs déplacements domicile-travail. Elle atteint 50% du montant de l’abonnement dans les transports publics. Ça, c’est obligatoire.
Dans le cadre de négociations au sein de l’entreprise, l’employeur peut proposer une prise en charge des frais allant jusqu’à 200 euros par an pour les salariés qui viennent en voiture. Ce qui est le cas de 7 salariés sur 10.
Qu’est-ce qui devrait changer ? Le plafond de la prise en charge par l'employeur des frais de carburant sera doublé, de 200 à 400 euros pour 2022 et 2023. Les salariés pourront aussi cumuler cette prime avec la prise en charge par l'employeur de 50% du prix des abonnements aux transports en commun. Avant, c’était l’un ou l’autre.
Une prime élargie pour plus de salariés
Le plafond prévu en cas de cumul de la "prime de transport" avec le "forfait mobilités durables", versées aux salariés qui privilégient la mobilité douce, passe de 500 à 700 euros, presque 60 euros par mois au maximum.
Davantage de salariés auront droit à cette prime de transport. Jusqu'ici réservée aux salariés hors Île-de-France, ou d'une zone urbaine, ou à ceux ayant des horaires qui les empêchent d'utiliser les transports en commun. Elle sera élargie à l'ensemble des salariés engageant des frais de carburant ou de recharge de véhicules hybrides ou électriques. C’est une possibilité de gagner du pouvoir d’achat pour la moitié des salariés français.