Primes, salaires… Les salariés du CAC 40 se frottent les mains

Après les annonces de profits records, les salariés du CAC 40 se frottent les mains. Les entreprises du CAC devraient afficher des bénéfices proches de 120 milliards d’euros en 2023, un niveau quasiment record, si l’on en croit la pluie de résultats publiés ces derniers jours.
Et dans la foulée de ces annonces, les grands patrons ont bien pris soin de préciser le montant des profits qui seraient redistribués aux salariés. Ce sera plus de 4.000 euros chez Stellantis et Renault. TotalEnergies a promis que la prime d’intéressement atteindrait 9.000 euros cette année. Et il n’y a pas que l’intéressement.
Il y a aussi les augmentations de salaires: 5% chez Total et quasiment 6% pour les salaires les plus bas à la BNP, qui toucheront aussi la prime de partage de la valeur. Et si on regarde les salaires, entre celui d’un grand groupe et celui d’une PME, ça peut aller de 25 à 30% à poste identique.
De plus en plus de salariés actionnaires
Et puis, de plus en plus, les salariés de ces grands groupes ont aussi une casquette d’actionnaires. Les grandes sociétés françaises multiplient les plans d'actionnariat salarié. Tout le monde n'est pas Bouygues (20% de la société appartient aux salariés) mais dans plusieurs entreprises, les salariés sont les premiers actionnaires, comme chez Total par exemple.
Si vous ajoutez à ces aspects financiers un comité d’entreprise de compétition (bien utilisé, c’est un mois de salaire), les plans de retraite, les 35 heures, le risque très faible de licenciement, les salariés du CAC 40 sont bien les plus heureux…