Cessez-le-feu au Liban: Les discussions avancent avec Israël après le discours d'Emmanuel Macron

Face à la crainte d'un embrasement régional, les dirigeants du monde entier se succèdent à la tribune de l'ONU pour dénoncer l'attitude d'Israël vis-à-vis du Liban pilonné depuis lundi. Emmanuel Macron a pris la parole, mercredi, pour sommer l'état hébreu, mais aussi le Hezbollah de mettre fin aux hostilités: "Il ne doit pas, il ne peut pas y avoir de guerre au Liban. Le Hezbollah prend depuis trop longtemps le risque insoutenable d'entraîner le Liban dans la guerre. Israël, ne peut quant à lui sans conséquence étendre ses opérations au Liban."
"C'est pourquoi nous appelons avec force Israël à cesser l'escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs vers Israël", a demandé le Président français.
Dans la foulée du discours du chef d'État français, la France et les États-Unis, rejoints par l'Union européenne et plusieurs pays arabes, ont appelé à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours pour entrevoir la piste d'une solution diplomatique et créer une desescalade. Permettre aussi d'une part la fin des bombardements israéliens et d'autre part le retour des Israéliens chez eux dans le nord d'Israël en proie aux missiles du Hezbollah.
Les bombardements se poursuivent
Les discussions avancent à l'ONU. La France parle de progrès importants dans la nuit de mercredi à jeudi. Un représentant américain salue, de son côté, cet appel vu comme une percée.
Mais dans le même temps, Israël a poursuivi ses bombardements, et n'excluait pas, mercredi, une opération terrestre. Le Hezbollah a, de son côté, tiré pour la première fois mercredi en direction de Tel-Aviv. L'Iran a assuré au Hezbollah son soutien et a affirmé que Téhéran ne resterait pas indifférent si la situation s'aggravait au Liban.