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Emeutes au Royaume-Uni: le gouvernement demande à la police de rester "en état d'alerte"

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer a prévenu vendredi que la police devait rester "en état d'alerte" face au risque de violences racistes et islamophobes, après les émeutes qui ont secoué le Royaume-Uni ces dix derniers jours.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a prévenu vendredi que la police devait rester "en état d'alerte" face au risque de violences racistes et islamophobes, après les émeutes qui ont secoué le Royaume-Uni ces dix derniers jours.

Malgré une accalmie ces derniers jours, "nous devons rester en état d'alerte à l'approche du week-end parce que nous devons assurer la sécurité de nos communautés", a affirmé le chef du gouvernement travailliste à des médias britanniques lors d'un déplacement dans un centre de commandement de la police londonienne.

Des violences en marge de la reprise de la Premier League ?

Le gouvernement s'inquiète notamment que la reprise du championnat de football ce week-end puisse donner lieu à de nouvelles violences, alors que l'extrême droite a des liens historiques avec les sphères de hooligans.

Des milliers de policiers sont mobilisés depuis que ces émeutes ont éclaté mardi dernier, après une attaque au couteau dans le nord-ouest de l'Angleterre, dans laquelle trois fillettes ont été tuées.

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500 personnes arrêtées

Près de 500 personnes ont été arrêtées, environ 150 ont été inculpées et la justice a commencé à délivrer des dizaines de condamnations à l'encontre d'émeutiers.

Le Premier ministre s'est dit "absolument convaincu" que cette "rapide" réponse policière et judiciaire a "eu un réel impact" dans l'absence de nouvelles violences en Angleterre depuis mardi.

Des affrontements ont cependant encore eu lieu à Belfast en Irlande du Nord, où la police a également procédé à de nombreuses arrestations.

Vendredi, des émeutiers qui ont plaidé coupable ces derniers jours se verront notifier leur peine par des tribunaux.

Des peines bientôt prononcées

La justice prononcera notamment les premières peines visant des personnes accusées d'avoir publié des messages racistes sur les réseaux sociaux en lien avec les violences.

Les réseaux sociaux "ne sont pas une zone de non droit", a insisté Keir Starmer, ajoutant que cela devait servir de "rappel à tous que, que vous soyez directement impliqué (dans les violences) ou que vous ayez agi à distance, vous êtes coupable, et vous serez traduit en justice si vous avez enfreint la loi".

RMC avec AFP