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Etats-Unis, Hongrie, Côte d'Ivoire... Pourquoi ils se mobilisent pour Notre-Dame

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Les flammes qui ont ravagé Notre Dame ont fait le tour du monde. Trois jours plus tard, c'est aussi de l'étranger qu'arrive la solidarité qui s'exprime par des dons.

L'image de Notre-Dame de Paris en flamme n'a pas bouleversé uniquement les parisiens. Des promesses de dons financiers affluent du monde entier. 

Un nom comme seul lien, suffisant pour unir les destins. Une université du nord des Etats-Unis, l'université Notre-Dame, dans l'Indiana a promis un don de près de 90.000 euros pour la reconstruction a expliqué son porte parole, Dennis Brown:

"On a reçu plusieurs appels. Des gens s'inquiétaient, pensaient que l'incendie touchait l'université. Vu l'importance de la cathédrale, on s'est dit que ce serait bien d'apporter une aide concrète à la reconstruction."

"C’est à notre tour de les aider"

Cette reconstruction, la ville de Szeged, en Hongrie va aussi y participer à hauteur de 10.000 euros. La promesse a été fait par le maire, Laszlo Botka, 140 ans après l'un des épisodes les plus tragiques de l'histoire de la ville:

"Il y a 140 ans, après la Grande inondation de Szeged, les capitales européennes ont aidé à reconstruire la ville. La plus grande aide est venue de Paris. Maintenant, c’est à notre tour de les aider".

La Côte d’Ivoire se mobilise

Notre-Dame est une référence culturelle mondiale jusqu’en Côte d’Ivoire. Le prince d'un royaume de Côte d'Ivoire y avait été baptisé dans les années 1700. Trois siècles plus tard, le roi de la province promet de participer lui aussi aux travaux de rénovation. 

Ces promesses de dons mondiales s'ajoutent à celles des grandes entreprises et fortunes françaises (LVMH, famille Pinault...) qui ont dépassées le milliard d'euros. 

Martin Bourdin avec Julien Vattaire