"Il y a plus de libertés dans l’Amérique de Trump qu'en France": Charles Consigny tacle Raphaël Glucksmann

C'est une demande particulière, lors d'un congrès de son parti "Place publique" dimanche, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann a demandé aux Etats-Unis de rendre à la France la statue de la Liberté: "Aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans et qui virent les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique, rendez-nous la statue de la liberté", a-t-il lancé.
"On vous en fait cadeau mais apparemment vous la méprisez alors elle sera très bien ici chez nous," a estimé l'élu.
Des propos qui ont fait bondir l'avocat Charles Consigny ce lundi sur le plateau des Grandes Gueules. "N’en déplaise à Raphaël Glucksmann, il y a plus de libertés dans l’Amérique de Donald Trump que dans la France qu’il défend et le modèle de la France d’aujourd’hui", croit-il savoir. "La sortie est vraiment nulle", tacle de son côté Zohra Bitan. "L’angle n’est pas le bon".
"Je renvoie Raphaël Glucksmann au caractère liberticide de son projet et je pense qu’on a aucune leçon à donner en matière de liberté à l’Amérique, même sous Donald Trump", ajoute Charles Consigny sur RMC et RMC Story.
Pour Donald Trump, les journalistes qui le critique sont corrompus
De retour à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis dénonce régulièrement ceux qui s'opposent à lui, les accusant d'être dans l'illégalité. Après avoir fustigé le "boycott illégal" de Tesla, la marque de son conseiller Elon Musk, Donald Trump s'en est pris ce samedi aux médias "corrompus" qui le critiquent estimant que ce qu'ils faisaient était "sûrement illégal".
De quoi motiver Raphaël Glucksmann a demandé le rapatriement de la statue de la Liberté visiblement. L'œuvre du sculpteur français Bartoldi, avait été offerte aux Etats-Unis par la France en signe d'amitié en 1886. Amitié apparemment consumée pour l'eurodéputé Place publique.