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JO 2024: le guide suprême iranien condamne la cérémonie d'ouverture

Le guide suprême iranien Ali Khamenei prononce un discours pour le 40e anniversaire de la prise d'otages à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran, le 3 novembre 2019.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei prononce un discours pour le 40e anniversaire de la prise d'otages à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran, le 3 novembre 2019. - IRANIAN SUPREME LEADER'S WEBSITE / AFP

L'ayatollah Ali Khamenei a condamné la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, après qu'une séquence de drag queens à table a fait scandale.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a condamné ce mardi 30 juillet la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Une séquence d'un groupe à table, dont plusieurs drag queens, faisant penser à la Cène.

"Le respect de Jésus Christ est un sujet indiscutable (...) pour les musulmans. Nous condamnons ces insultes dirigées contre les saintes figures des religions divines, dont Jésus Christ", a écrit le compte officiel de l'ayatollah Khamenei sur X.

Moquerie de la Cène?

Lors de la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, une séquence a créé la polémique: intitulée "Festivité", elle commence par l'image d'un groupe à table, dont plusieurs drag queens célèbres, évoquant le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

Sous la houlette de la DJ française Barbara Butch, militante féministe et lesbienne, plusieurs mannequins, dont la femme transgenre Raya Martigny, ont ensuite défilé.

Certains ont l'interprété comme une moquerie de la Cène. Un groupe d'évêques français a condamné dans un communiqué le 27 juillet ce qu'ils considèrent comme des "scènes de dérision et de moquerie à l'égard du christianisme".


Depuis lors, de nombreuses autres personnalités et institutions religieuses, notamment islamiques, ainsi qu'un certain nombre de dirigeants et de hauts responsables internationaux, dont l'ancien président américain Donald Trump, ont fustigé la cérémonie.

Les organisateurs, eux, ont assuré qu'"il n'y avait jamais eu l'intention de manquer de respect à un groupe religieux". "Si des gens se sont offusqués, nous en sommes bien sûr vraiment très désolés", a dit Anne Descamps, porte-parole des JO de Paris 2024.

LAM avec AFP