Le réalisateur de "Bridget Jones" et "Love Actually" regrette les passages grossophobes

Un mea culpa, plus de 20 ans après. Le réalisateur néo-zélandais Richard Curtis, à l'origine de films entrés dans la légende du cinéma comme Bridget Jones, Coup de foudre à Notting Hill ou encore Love Actually, estime avec du recul que ses oeuvres ne correspondent plus à la société d'aujourd'hui.
Au point aujourd'hui d'affirmer publiquement qu'il regrette les blagues grossophobes et le manque de diversité dans ces films. Ce serait sa fille, Scarlett, militante féministe et autrice, qui lui aurait "ouvert les yeux" sur ce problème.
"Les blagues sur le poids des femmes ne sont plus drôles", concède-t-il lors d'un échange public avec sa fille lors d'un festival littéraire, dont les propos ont été rapportés par le quotidien britannique The Guardian.
"Ce n'est plus drôle"
Il dit se souvenir avec "choc" du moment où sa fille lui a intimé l'ordre de ne plus jamais utiliser le terme "grosse" pour désigner une femme.
"Et elle a raison. A mon époque, quand on disait que quelqu'un était 'chubby' (gros ou grosse, ndlr), c'était drôle. Plus maintenant."
Le réalisateur assure également qu'il aurait bien aimé être en avance sur son temps à l'époque, et qu'il y ait plus de "diversité" dans ses personnages.