Le streamer américain Adin Ross, habitué aux polémiques, est prêt à payer les obsèques de Jean Pormanove

Suivi par 1,8 millions d'abonnés sur Kick, Adin Ross a annoncé qu'il allait financer les obsèques de Jean Pormanove après la mort de ce dernier en direct dans la nuit de dimanche à lundi sur la plateforme australienne.
"Ceux qui ont participé à cette tragédie méritent d’en payer les conséquences", a-t-il également écrit sur le réseau social X. "Cela ne ramènera pas Jean à la vie, mais c’est le moins que nous puissions faire."
Adin Ross a commencé à se faire un nom sur une autre plateforme, Twitch, sur laquelle il diffusait, d’abord, en direct des jeux vidéos. Il s'est ensuite fait connaître, jusqu'à faire des interviews de sportifs, de rappeurs ou d'influenceurs.
Banni à 8 reprises de Twitch
Mais les polémiques sont arrivés en même temps. À tel point qu’Adin Ross a été banni à huit reprises de Twitch. D’abord pour avoir laissé un influenceur propager, en direct, des propos homophobes. Le vidéaste ne modère aucun de ses lives.
Privé temporairement de Twitch, il est revenu grâce à ses fans qui ont lancé le hashtag "FreeAdin" sur les réseaux sociaux. Mais rebelote, il est de nouveau banni pour avoir déroulé le tapis rouge à Andrew Tate, masculiniste extrêmement suivi aux États-Unis, mais surtout inculpé dans une affaire de trafic sexuel en Roumanie.
Adin Ross l'a laissé déballer ses idées misogynes, en expliquant à quel point il faut dominer les femmes. Le streamer est même séduit par ses idées, et les propage lui aussi. Twitch le bannit définitivement de sa plateforme.
Un film porno diffusé sur Kick
Forcé de trouver une autre plateforme, Adin Ross a ensuite débarqué sur Kick, qui contrôle beaucoup moins les contenus diffusés par les streamers. Le vidéaste a notamment pu diffuser, en direct, un film porno, alors que ses abonnés sont en majorité des mineurs. Il a également invité un néonazi.
D’après la presse américaine, Adin Ross serait lié économiquement avec Kick. Ce que lui dément. Il est en tout cas lié par contrat avec les dirigeants d’un casino virtuel, qui sont aussi les fondateurs de Kick. Certains observateurs pensent qu'il essaye de les soutenir en finançant les obsèques de Jean Pormanove.