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Faits divers

Mains rouges sur le mémorial de la Shoah: l'ombre d'une opération de déstabilisation de la Russie

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Les tags de mains rouges, vues comme un symbole de la résistance palestinienne, sur le mur des justes du mémorial de la Shoah à Paris, feraient partie d'une opération de déstabilisation venue de Russie.

Les tags de mains rouges sur le mémorial de la Shoah à Paris avaient fait grand bruit. Dans la nuit du 14 mai dernier, des individus cagoulés avaient tagués des mains rouges, vues comme un symbole de la résistance palestinienne, sur le "Mur des justes" à l'extérieur du mémorial de la Shoah. Dans la foulée, une enquête avait été ouverte et le président de la République Emmanuel Macron avait dénoncé un "odieux antisémitisme".

Mais selon Le Canard Enchaîné, la dégradation du "Mur des justes" aurait été pilotée par la Russie, comme une nouvelle opération d'ingérence après les tags d'étoile de David sur des façades d'immeubles parisiens en octobre dernier.

C'est la thèse que privilégient les enquêteurs, qui ont identifié les auteurs des tags, deux Bulgares qui ont quitté la France direction Bruxelles le matin même de leur forfait. "Du copier-coller" de l'affaire des étoiles de David, assure un enquêteur à France Info.

"Il faut réprimer durement les auteurs"

Une nouvelle opération de déstabilisation qui choque les Grandes Gueules ce mercredi. "Il y a une véritable volonté de la Russie de créer du désordre et notamment en France, parce que la France est assez véhémente dans le conflit en Ukraine", rappelle l'avocat Charles Consigny.

"Il faut y accorder la plus grande attention et ne pas se laisser déstabiliser. Il faut veiller durement et réprimer très durement les auteurs. Soyons très fermes dans notre réplique", ajoute-t-il, rappelant l'épisode de la psychose des punaises de lit, instrumentalisé par la Russie.

"La Russie a tout intérêt à déstabiliser la politique française et européenne", prévient sur RMC et RMC Story la juriste Julie Martinez, qui explique qu'aujourd'hui, ce sont la majorité des fausses informations qui sont générées par de l'intelligence artificielle, pilotée par la Russie.

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La Nouvelle-Calédonie visée par une cyber-attaque venue de Russie

Rien ne semble arrêter les ambitions russes en la matière. Dernière affaire en date ce mercredi matin, la Nouvelle-Calédonie a été visée par une cyber-attaque d'ampleur, le gouvernement local évoquant des "IP russes".

Hasard du calendrier, c'est ce mercredi que les sénateurs doivent examiner une proposition de loi visant à renforcer l'arsenal de lutte contre les ingérences étrangères. Le texte, déjà adoptée à l'Assemblée nationale à la fin du mois de mars, entend élargir la surveillance algorithmique et permettre le gel des avoirs financiers des entités incriminées.

G.D.