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Faits divers

Un homme nu, muni d'un couteau, abattu par la police dans une église de Brive

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Ce mercredi 22 janvier, un quadragénaire est entré nu et muni d'un couteau dans une église de Brive-la-Gaillarde. Il a été abattu par les forces de l'ordre qu'il menaçait.

Un homme nu d'une quarantaine d'années, entré mercredi dans une église de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) muni d'un couteau, a été abattu par les forces de l'ordre qu'il menaçait, a indiqué le parquet qui a ouvert deux enquêtes. Son identité "reste à confirmer", a indiqué lors d'une conférence de presse la procureure de la République de Brive Florence Leroux-Ghristi, qui a précisé qu'il n'avait prononcé "aucun propos à connotation religieuse".

Cet homme a volé un véhicule avant de stationner près de la Collégiale Saint-Martin, dans le centre-ville. "Sorti de la voiture, armé d'un couteau et intégralement nu, il menaçait plusieurs passants avant de gagner l'intérieur de la Collégiale", a précisé la magistrate, confirmant des informations initiales du quotidien La Montagne.

Deux enquêtes ouvertes

Quand les policiers sont arrivés dans l'édifice, l'homme "vociférait, semblait s'automutiler en se lacérant avec son couteau". Ils ont d'abord tenté, en vain, "de le maîtriser et de le calmer en faisant usage à plusieurs reprises de tasers", mais il s'est ensuite "avancé" menaçant les policiers "en brandissant son couteau dans leur direction".

"Les fonctionnaires ont alors fait usage de leurs armes de service. L'homme est décédé des suites de ses blessures", a ajouté la procureure précisant qu'une autopsie sera réalisée vendredi pour déterminer "précisément les circonstances et causes de la mort".

Deux enquêtes ont été ouvertes, la première "des chefs de vol de véhicules et de tentatives d'homicide sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises par l'individu, désormais décédé", a encore indiqué la magistrate. La seconde, confiée à l'IGPN, pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique". Elle est susceptible de viser entre deux et quatre policiers, selon la procureure.

C.A avec AFP