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Hommage aux gendarmes tués en Nouvelle-Calédonie: "La Nation toute entière s'incline", écrit Gabriel Attal

Les images des cercueils de Nicolas Molinari et Xavier Salou, gendarmes morts en Nouvelle-Calédonie

Les images des cercueils de Nicolas Molinari et Xavier Salou, gendarmes morts en Nouvelle-Calédonie - BFMTV

Les corps de deux gendarmes tués en Nouvelle-Calédonie la semaine dernière au cours des violentes émeutent qui secouent l'archipel ont été rapatriés en Métropole ce lundi 20 mai.

Vague de violences inédite en Nouvelle-Calédonie depuis une semaine. Six personnes ont été tuées depuis le début des émeutes liées à une réforme du corps électoral décriée par les indépendantistes. Un "Caldoche" (Calédonien d'origine européenne), trois Kanaks et deux gendarmes ont ainsi trouvé la mort.

L'avion militaire ramenant les dépouilles de ces deux gendarmes mobiles a atterri lundi sur la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux.

"La Nation toute entière s'incline devant leurs cercueils. Hommage et condoléances à leurs proches", a écrit sur X le Premier ministre Gabriel Attal.

"Du chemin" avant un retour à la normale

La situation reste très tendue ce lundi 20 mai sur l'archipel: la fermeture de l'aéroport a été prolongée alors que le territoire est toujours en proie aux blocages malgré les moyens massifs engagés par l'Etat pour rétablir l'ordre, avant un nouveau Conseil de défense lundi soir.

Gabriel Attal a lui-même prévenu "qu'il reste encore du chemin avant le retour à la normale" en Nouvelle-Calédonie.

"Tous les moyens nécessaires" sont mis en place assurait ce lundi matin Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, sur RMC.

L'invité du jour : Camille Chaize - 20/05
L'invité du jour : Camille Chaize - 20/05
9:09

De la gauche à l'extrême droite en passant par la majorité, les voix se font chaque jour plus nombreuses pour réclamer un report du projet de loi constitutionnelle controversé, qui doit être adopté en Congrès avant fin juin. Quatre présidents d'exécutifs d'outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane) réclament même son "retrait immédiat", afin d'"éviter une guerre civile".

J.A. et AFP