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Police-Justice

Une battue citoyenne organisée dans le Tarn pour tenter de retrouver Delphine Jubillar disparue depuis six jours

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Dans le village de Cagnac-les-Mines, c’est l’incompréhension qui domine.

Les recherches pour retrouver Delphine Jubillar se poursuivent dans le Tarn. Cette infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, n'a pas donné signe de vie depuis 6 jours, elle a disparu de manière "suspecte" de son domicile de Cagnac-les-Mines, dans la nuit du 15 au 16 décembre.

L’inquiétude se lit sur le visage de tous les habitants du village comme Michel, 71 ans qui habite juste à côté de la famille Jubillard. Il a vu Delphine pour la dernière fois quelques heures avant sa disparition. 

“C’était le mardi juste avant midi quand elle est allée chercher Louis à l’école. On la voyait pratiquement tous les jours. Ça me fait de plus en plus peur. Plus le temps passe, plus on se demande qu’est-ce qu’il a pu arriver”, indique ce voisin. 

Un couple unis et une jeune femme souriante, c’est cette image qu’Aurélie ancienne copine de lycée garde en mémoire. Elle souhaite participer à la battue citoyenne organisée mercredi. “J’ai connu Delphine quand on était au lycée. On était dans la même classe. Elle a rencontré Cédric quand on était au lycée et après, on s’est retrouvé à Cagnac par hasard. On est dans l’inquiétude, l’incertitude, on ne sait pas et on espère juste que l’enquête avance vite”, indique-t-elle. 

Une cinquantaine de gendarmes mobilisés

Une enquête suivie de près par les habitants de la commune et par leur maire Patrice Norkowski. 

“C’est que ça nous fait de la peine cette disparition. On est un petit village paisible. Donc voilà quand ça vous touche de près comme ça tout le monde se connaît. Et on espère un heureux dénouement”, confie le maire. 

Sur RMC ce matin, l’édile a affirmé qu’il participera à la battue. “Si on peut, par notre aide, arriver à la retrouver, on aidera les services de gendarmerie”, indique-t-il. Il précise que si cette mobilisation citoyenne n’intervient que plusieurs jours après la disparition de Delphine, c’était pour ne pas déranger le travail des enquêteurs dans un premier temps. “Il y a eu des recherches cinéphiles, donc avec des chiens. Une mobilisation à l’initiative de la population aurait pu brouiller certaines pistes donc il valait mieux laisser faire les gendarmes dans un premier temps”, appuie-t-il. 

Les recherches se poursuivent ce mardi encore avec une cinquantaine de gendarmes et des plongeurs déployés sur le terrain.

Estelle Henry avec Guillaume Descours