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Blocage à Sciences Po: Gabriel Attal dénonce une "minorité dangereuse"

Gabriel Attal a rendu hommage aux victimes du génocide arménien en renouvelant le soutien de la France à l'Arménie après la guerre dans l'enclave du Haut-Karabakh

Gabriel Attal a rendu hommage aux victimes du génocide arménien en renouvelant le soutien de la France à l'Arménie après la guerre dans l'enclave du Haut-Karabakh - Bertrand GUAY © 2019 AFP

Gabriel Attal, en déplacement ce samedi à Pirou dans la Manche, a dénoncé un "spectacle navrant" en référence au blocage de Sciences Po. Le Premier ministre a assuré que la "mobilisaton sera totale et une vigilance absolue" face à ce qu'il a nommé une "minorité dangereuse".

Le Premier ministre continue de marteler son message de fermeté. En déplacement à Pirou dans la Manche ce samedi 27 avril, Gabriel Attal a réagi au blocage de Sciences Po - qui a été levé vendredi soir après un accord de la direction - mené par des étudiants propalestiniens. "Il n'y aura jamais de droit au blocage" a-t-il déclaré lors d'un micro tendu.

Gabirel Attal tacle les Insoumis

Le locataire de Matignon a dénoncé les actions de ce qu'il a nommé comme étant une "minorité dangereuse", "agitée par des forces politiques dont La France Insoumise". Gabriel Attal y a vu selon lui un "spectacle navrant et choquant". "Il y aura toujours du débat dans nos universités mais il faut que les règles soient respectées", a-t-il également indiqué.

"Nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi"

La semaine dernière, Gabriel Attal avait annoncé une série de mesures concernant l'éducation pour endiguer la violence au sein des établissements scolaires après plusieurs drames dont l'agression mortelle de Shemseddine à Viry-Châtillon. "Nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi et des valeurs de la République" a répété ce samedi le Premier ministre.

Sur RMC, le président de l'Université de Strasbourg Michel Deneken a estimé ce samedi que les étudiants en question sont "instrumentalisés par des forces politiques et qu'ils ne connaissent pas la complexité de Gaza".

LM