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Politique

"Devenir une opposition influente", Jordan Bardella en ordre de bataille devant les députés RN

Jordan Bardella à Garches le 30 juin 2024

Jordan Bardella à Garches le 30 juin 2024 - JULIEN DE ROSA / AFP

Jordan Bardella a pris la parole, samedi, devant les députés du RN, à l'occasion de la rentrée parlementaire du parti d'extrême droite. Le président du RN a évoqué la stratégie à mener pour consolider leur opposition. Marine Le Pen s'est elle aussi exprimé ce samedi.

Le RN doit incarner une opposition "constructive" et "influente", et ses députés devenir "incontournables", a déclaré samedi son président Jordan Bardella, devant des parlementaires du parti réunis à l'Assemblée nationale.

"Nous devons rester une opposition constructive dont la seule boussole est l'intérêt du pays et l'intérêt des Français", a soutenu le chef du RN, appelant toutefois ses troupes à "franchir un nouveau cap et devenir une opposition influente". "Votre rôle est d'être incontournables" et "d'arracher partout des victoires" pour le quotidien aussi bien que pour le régalien, a-t-il intimé.

"L'Assemblée nationale doit redevenir la maison du peuple, là où se fait la loi. Notre place y est centrale, notre responsabilité est donc majeure", a également insisté Jordan Bardella.

Marine Le Pen s'est elle aussi exprimée ce samedi, devant les élus du RN. La chef de file du parti d'extrême droite espère "que la mandature soit la plus courte possible". "La Macronie est l'incarnation du désordre, la NUPES est pire, elle incarne le chaos", a-t-elle clamé, rappelant qu'"aucune Premier ministre ne nous irait à part Jordan Bardella".

"On se retrouve dans un système où c'est celui qui a fait le moins de voix qui est chargé de constituer un gouvernement", a-t-elle pointé, en référence à l'arrivée de Michel Barnier issu des rangs de LR, à Matignon. "Ça ne peut pas tenir", a-t-elle développé face aux parlementaires RN à l'Assemblée, en appelant à de "nouvelles élections législatives" lorsque le délai constitutionnel d'un an le permettra. Le président de la République a lui fait savoir qu'il ne souhaitait pas dissoudre à nouveau l'Assemblée.

T.R.C. (avec AFP)