DIRECT. Législatives: la dissolution, "un coup de bambou" pour Yaël Braun-Pivet

- Dernières forces dans la bataille. Dernières interviews, derniers meetings: la campagne s'achève à minuit.
- Procurations. Le premier tour des législatives a lieu dimanche et plus de 2 millions de procurations ont été enregistrées depuis le 10 juin, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
- Record. 410.000 Français résidant hors de France ont voté en ligne pour les législatives, a annoncé le ministère des Affaires étrangères sur X, précisant qu'ils étaient 250.000 en 2022.
- Crise chez Les Républicains. La justice a rejeté la troisième tentative de LR d'exclure Eric Ciotti.
Popularité: Macron chute, Bardella devance Philippe
Le chef de l'État, Emmanuel Macron, perd six points de popularité en un mois (36%), tandis que le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, devient la personnalité en qui les Français ont le plus confiance hors couple exécutif (40%), selon un sondage Toluna-Harris interactive-LCI publié ce vendredi.
En revanche, le contexte politique n'affecte pas la confiance que les Français accordent à Gabriel Attal: le Premier ministre reste stable, à 43%, soit la cote la plus élevée parmi les politiques testés dans ce baromètre.
Pour la première fois, Jordan Bardella, qui se voit Premier ministre si le RN emportait la majorité absolue à l'issue des législatives, devance Édouard Philippe dans le haut du classement des personnalités politiques, 40% des personnes interrogées lui faisant confiance (+3 points), contre 39% pour le maire du Havre (stable).
Propos racistes dans "Envoyé spécial": des personnalités de gauche au soutien de l'habitante
Plusieurs personnalités de gauche et écologistes se sont rendues vendredi à Montargis pour soutenir l'aide-soignante noire, victime d'injures de la part de ses voisins lors d'une séquence d'"Envoyé spécial" sur France 2. "On voit bien à quoi conduit la hausse du Rassemblement national dans notre pays. Et alors même que nous sommes à quelques jours des élections législatives, alors même qu'il y a un très fort risque de victoire de l'extrême droite, nous ne voulons pas d'un pays dans lequel les insultes racistes, (...) les violences se multiplient", a déclaré le sénateur et porte-parole du Parti communiste français Ian Brossat.
Devant le domicile de l'aide soignante, l'ancienne ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a fait part de son émotion. "Moi, j'ai fait partie des gens qui ont découvert devant leur télévision en direct cette séquence qui a marqué beaucoup, beaucoup d'entre nous. J'ai eu mal au bide immédiatement, en fait. Ça me l'a retourné", a dit Najat Vallaud-Belkacem.
Le parquet de Montargis avait annoncé s'être saisi suite à la diffusion de cette séquence montrant un couple blanc de sympathisants du Rassemblement national ayant "des propos discriminatoires" envers leur voisine.
Gérald Darmanin dénonce une "libération de la parole raciste" et affirme en subir lui-même
"Cette libération de la parole raciste, elle est évidemment extrêmement, extrêmement préoccupante", a estimé le ministre de l'Intérieur sur franceinfo.
Gérald Darmanin a aussi raconté: "Ça fait plusieurs semaines que je reçois périodiquement sur les réseaux sociaux ou par lettre des mots qui m'appellent 'Moussa', c'est le deuxième prénom de mon grand-père qui était tirailleur algérien, de la part de gens sans doute proches du candidat Rassemblement national contre moi."
"C'est extrêmement touchant pour quelqu'un qui aime son pays."
"Qu’avez-vous fait de la France?": les larmes de Joëlle Dago-Serry face à Yaël Braun-Pivet
Face à la présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, Joëlle Dago-Serry n’a pas pu retenir son émotion ce vendredi dans "Les Grandes Gueules", à deux jours du premier tour des élections législatives.
LFI ou le RN? "On verra", répond Yaël Braun-Pivet
Qu'appelera à voter Yaël Braun-Pivet en cas de duel entre LFI et le RN? "Le bloc central jusqu'à dimanche 20h", répond-elle sur RMC. "On regardera la situation. Le combat n'est pas perdu", affirme la présidente sortante Renaissance de l'Assemblée nationale.
Yaël Braun-Pivet défend le bilan économique d'Emmanuel Macron
"Moi, je suis issue de l’immigration. Mon père est né pendant la guerre, pendant que mon grand-père polonais était résistant. Mon père a été naturalisé français grâce aux faits de résistance de mon grand-père. Deux générations après, je suis devenue présidente de l’Assemblée nationale. C’est ça la France, la France qu’on aime, qui a des valeurs, une histoire, des traditions, une identité. C’est tout cela qui est en danger aujourd’hui", déroule Yaël Braun-Pivet, sur RMC.
"On a notre part de responsabilité, évidemment. J’ai envie de vous dire qu’on est tous un peu responsables", concède-t-elle Yaël Braun-Pivet.
La présidente sortante de l'Assemblée nationale défend cependant le bilan économique du camp présidentiel. Elle met en avant les aides sociales et économiques durant la crise du Covid-19. "2 millions d'emplois créés, plus de 500 sites industriels, 18% d'émission de gaz à effet de serre en moins. Alors oui on n'a pas tout réussi" mais elle met des réussites au crédit de la majorité.
Yaël Braun-Pivet réclame une "coalition" de "modérés" sur RMC
"Je ne renonce pas à cette coalition, parce que je pense que c'est ça que les Français veulent. Les Français sont nuancés, ils n'ont pas envie de partis qui disent 'c'est tout blanc ou tout noir'. Les Français aiment la complexité des choses, ils sont intelligents et responsables", juge Yaël Braun-Pivet sur RMC. "Je pense qu'au fond d'eux cette coalition de gens qui sont responsables, raisonnables, républicains, c'est ça qu'ils veulent."
"Cette coalition, elle n'est pas venue du président de la République. Maintenant, il faut qu'elle vienne du Parlement et des Français. Moi j'y crois."
À qui pense-t-elle? "Cela va des Républicains (LR) qui n'ont pas franchi ce pas vers le Rassemblement national avec Eric Ciotti et qui sont nombreux; Edouard Philippe avec Horizons; le MoDem, le parti démocrate; le parti Renaissance; les socialistes modérés, démocrates tendance Glucksmann; il y a des écologistes modérés avec qui l'on peut travailler; il y a même des communistes, je pense à André Chassaigne, le président de groupe, qui est un immense républicain", répond Yaël Braun-Pivet. "On ne sera pas d'accord sur tout, et il ne faut pas", souligne-t-elle.
"Des moments de bordélisation" et "de beaux moments" dans l'Assemblée, dit Yaël Braun-Pivet
La présidente Renaissance sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet évoque sur RMC "des moments de bordélisation" dans l'hémicycle, "mais en même temps, de très beaux moments, plus de 30 textes passés, des budgets votés à l'unanimité", met-elle en avant.
La dissolution de l'Assemblée était "un coup de bambou", dit Yaël Braun-Pivet sur RMC
Interrogée dans Les Grandes Gueules sur RMC sur la dissolution de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, présidente (Renaissance) sortante de l'institution, parle "d'un coup de bambou pas possible".
La candidate aux prochaines législatives souligne que cela allait bientôt faire 2 ans qu'elle avait été élue à la présidence de la chambre basse, et qu'elle était la première femme à occuper cette fonction.
"J'ai reçu un coup sur la tête. (...) Vous avez le sentiment qu'on vous coupe les ailes, parce que j'avais plein de projets pour l'Assemblée nationale."
Yaël Braun-Pivet revient sur les photos de la discussion - obligatoire avant de choisir dissoudre l'Assemblée - entre elle et le président de la République, sorties après l'annonce de la dissolution. "Je ne l'ai pas convaincu et c'est l'un de mes regrets personnels", explique-t-elle. "Je pense que la décision était prise et que c'était trop tard."
Au moment de l'annonce, Yaël Braun-Pivet était "déçue, triste, abattue" et "un peu découragée", dit-elle.
Najat Vallaud-Belkacem remercie du soutien, Roger Chudeau défend "une position personnelle"
Les principaux concernés par cette polémique, Roger Chudeau et Najat Vallaud-Belkacem, réagissent.
Najat Vallaud-Belkacem écrit sur X: "Je vois vos réactions et je vous en remercie. Mais je vous trouve un peu sévères à l’égard de Monsieur Chudeau. J’ai envie, moi, de le remercier pour ce bel aperçu de ce que donnerait le RN au pouvoir: Incompétence, racisme et mensonge." Elle ajoute: "Le 30 juin et le 7 juillet on vote."
Roger Chudeau défend lui sur X: "La position que j’ai exprimée au sujet de Madame Vallaud-Belkacem sur BFMTV est un avis strictement personnel et n’engage nullement le Rassemblement national."
Les propos de Roger Chudeau ne sont pas "xénophobes", pour Jean-Philippe Tanguy
Le député RN sortant Jean-Philippe Tanguy reconnaît une "erreur" après les propos polémiques de Roger Chudeau. "Cela institue un doute qui n'a pas lieu d'être" mais ne correspond pas à la "position" du parti, défend-il sur TF1. La proposition du RN d'interdire des postes "stratégiques" aux binationaux ne concerne pas les ministres.
"Son avis n'est pas interdit par nos lois", selon Jean-Philippe Tanguy. Il assure que déclarer comme il l'a fait que la binationalité de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a posé un "problème de double loyauté", "ne peut pas être de la xénophobie", parce que l'ex-ministre socialiste "est Française".
D'après lui, elle reste une "mauvaise ministre, parce qu'elle a affaibli le niveau" des élèves.
Sophie Binet accuse le "racisme décomplexé" du RN
Sur X, la secrétaire générale de la CGT déplore le "racisme décomplexé" du Rassemblement national, qui montre son "vrai visage". Sophie Binet manifeste son "total soutien" à l'ancienne ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem - critiquée par le député RN sortant Roger Chudeau sur sa binationalité -, au journaliste de France 5 Karim Rissouli - visé par une lettre de menace raciste - ainsi qu'aux "millions de personnes qui ont l’impression d’avoir une cible dans le dos".
LFI engage une procédure pour diffusion de fausses informations contre Renaissance
Le lancement d'un simulateur de calcul des retraites en fonction du programme du Nouveau Front populaire, créé par Renaissance pour critiquer l'alliance de gauche, a été annoncé jeudi par le Premier ministre Gabriel Attal.
La France insoumise annonce engager une "procédure d'urgence" pour "diffusion de fausses informations" contre Renaissance, dans un communiqué ce vendredi. LFI accuse ce simulateur d'être "mensonger" en s'appuyant "sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme" du NFP.
"Le simulateur de retraites évoqué par Gabriel Attal a été créé par Renaissance aujourd'hui pour répandre des fake news sur notre programme. Les chiffres sont faux", a affirmé le Parti socialiste dans un communiqué ce matin.
"Le Nouveau Front Populaire, c’est la gauche", souligne Marine Tondelier, qui tacle François Bayrou
"Le Nouveau Front Populaire, c’est pas l’extrême gauche, c’est la gauche", a souligné Marine Tondelier sur Sud Radio, en rappelant que cette classification est également celle du ministère de l'Intérieur. "En revanche, l’extrême droite est bien classifiée à l’extrême droite" et "contrairement à eux, nous n'avons pas de choses illégales ou contraires à la Constitution dans notre programme", a-t-elle asséné.
Si François Bayrou ne fait pas la différence entre des partis de gauche et l'extrême droite, c'est très inquiétant pour lui", a aussi taclé la leader des Ecologistes. "Parce que je pense que beaucoup de ses électeurs, de précédentes élections, sont des démocrates, sont des humanistes, sont des républicains" et que eux "font bien la différence".
Clémentine Autain "regrette" les querelles internes à LFI
"À 48 heures d'un vote décisif avec deux grands choix de société (...), nos histoires internes à La France insoumise, je n'ai pas envie d'y consacrer la moindre seconde au risque de faire perdre de la cohérence au projet global", a déclaré Clémentine Autain, candidate pour le Nouveau Front populaire pour la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis, sur RTL. Elle a dit "regretter" les querelles internes alors que "dimanche se joue l'avenir du pays, l'avenir du quotidien des Français".
La candidate insoumise a affirmé au micro de RTL que l'ensemble du NFP est "d'accord sur le fond politique des propositions" faites "pour transformer et améliorer la vie des Français". Clémentine Autain a attaqué l'extrême droite qui est "dans le déni total sur l'écologie".
"Il y a une arnaque, un mensonge dans le discours de l'extrême droite qui fait penser qu'on pourrait améliorer le sort du plus grand nombre en chassant les immigrés."
Premier tour des législatives: soirée spéciale sur RMC ce dimanche
A partir de 19h45, ce dimanche, écoutez la soirée spéciale sur les élections législatives sur RMC avec Olivier Truchot et Jérémy Trottin. Et participez au 32 16 !
Raphaël Glucksmann dit que le RN est un parti qui "trie les Français", après les propos de Roger Chudeau
L'eurodéputé PS-Place publique dénonce sur X les propos du député RN sortant Roger Chudeau sur la binationalité: "Voici la vérité du RN. Ils n’ont pas encore le pouvoir, mais ils font déjà des listes de binationaux, trient entre les Français, excluent ceux qui ne sont pas 'Franco-Français'"... Ne pas voir qu’il y a une menace principale, vitale dans cette élection, c’est consentir au pire."
Roger Chudeau a affirmé hier sur BFMTV que le fait que Najat Vallaud-Belkacem, Franco-Marocaine, ait été ministre de l'Éducation avait été une "erreur" et "pas une bonne chose pour la République".
Emmanuel Macron juge les propos du RN sur les binationaux "infamants et ridicules"
Interrogé sur les propos du député RN sortant Roger Chudeau, qui a estimé qu'un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational et visé particulièrement l'ancienne ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuel Macron a estimé, connaissant l'histoire de la France, qu'"en arriver là, pouvoir dire cela aujourd'hui, c'est une dissolution des esprits et des consciences".
"Je ne m'y résous pas et je ne m'y résoudrai jamais."
Le président a dénoncé "une trahison profonde de ce qu'est la France", jugeant que "cela en dit long sur la parole désinhibée de ces derniers jours, le racisme ou l'antisémitisme désinhibé" contre lesquels "on doit s'indigner".
Marine Le Pen se dit "estomaquée" par les propos de Roger Chudeau sur la binationalité
La présidente sortante du RN à l’Assemblée nationale réagit sur CNews-Europe 1 aux propos du député RN qui s'est dit opposé à la binationalité. "Je suis un peu estomaquée que notre collègue Roger Chudeau puisse exprimer un avis personnel qui est totalement contraire au projet du Rassemblement national", affirme Marine Le Pen. "Je pense que Jordan Bardella ne laissera pas les choses en état."
Interrogé sur la question, Gabriel Attal vient d'affirmer sur RMC-BFMTV que le parti d'extrême droite devrait "évidemment" désinvestir le candidat pour les législatives.
"L'amour pour son pays ne dépend pas du fait d'avoir ou de ne pas avoir une double nationalité", assure Marine Le Pen, qui dit avoir changé d'avis sur la question "parce que de nombreux patriotes fervents ont une double nationalité".
Gabriel Attal met en garde contre "le matraquage fiscal"
Le 8 juillet, au lendemain des élections, il y aura "un gouvernement qui restera au travail", dit le Premier ministre sur RMC-BFMTV.
"Le RN a des propos haineux et violents" et "ils libèrent des pulsions de haine", dénonce-t-il encore.
"Je vois les projets de matraquage fiscal, ne vous faites pas avoir par le RN" poursuit Gabriel Attal, qui affirme: "Que ce soit le RN ou la Nupes, c'est un projet de matraquage fiscal."
Gabriel Attal dénonce des propos "graves" de Marine Le Pen sur le chef des armées comme "titre honorifique"
Réagissant aux propos de Marine Le Pen qui a assuré que le titre de chef des armées est avant tout "honorifique", Gabriel Attal dénonce un "tournant grave" sur RMC-BFMTV.
"C'est grave ce qu'a fait Marine Le Pen."
"Le Premier ministre est responsable de la défense nationale, il doit s'assurer que tous nos outils de défense sont toujours opérationnels. Le chef des armées, c'est le chef de l'État", rappelle Gabriel Attal, s'appuyant sur la Constitution de la Ve République.
"La chaîne de commandement est très claire."
Les membres du RN "ne sont pas élus, ils se ruent déjà sur le bouton nucléaire" et veulent "reprendre toutes les prérogatives du chef de l'État", tance le chef du gouvernement.
"Vous vous rendez compte du message que cela envoie au monde? (…) C'est dangereux pour la sécurité de notre pays", accuse le Premier ministre. Les puissances étrangères hostiles à la France et qui cherchent à la déstabiliser "se frottent les mains", car elles "penseront que c'est le boxon au sommet de l'État" et que ce sera "une brèche dans laquelle s'engouffrer".
L'exécutif a reçu "le message" des Français, dit le Premier ministre
Gabriel Attal assure avoir compris "le message sur la méthode" des Français "qui disent qu'ils veulent être davantage associés". S'il reste à la tête du gouvernement, il promet du dialogue "avec les partis d'opposition" et de "travail avec les partenaires sociaux" et évoque de possibles "référendums".
"Je sais où sont mes valeurs", dit Gabriel Attal
"Je sais où sont mes valeurs, je veux éviter que les extrêmes et notamment l'extrême droite puissent gagner", assure Gabriel Attal sur RMC-BFMTV. Il affirme que "la seule alternative au RN" est la majorité.
"Les partis de gauche modérés, en s'alliant à Jean-Luc Mélenchon, ils ont ruiné leur possibilité de victoire car les Français ne veulent pas de (lui) Premier ministre", selon lui. "Si on veut que l'extrême droite ne remporte pas l'élection, ce n'est pas avec Jean-Luc Mélenchon qu'on va le faire", affirme Gabriel Attal.
Plusieurs chefs de partis du Nouveau Front populaire ont déjà assuré que ce n'est pas le leader des insoumis qui serait proposé. Lui-même a affirmé qu'il n'était "candidat à rien".
Le Premier ministre dit "assumer de ne pas présenter des candidats dans une soixantaine de circonscriptions" où "on savait qu'on ne pouvait pas gagner", et ce pour empêcher l'extrême droite d'être élue.
Gabriel Attal dénonce sur RMC-BFMTV les "propos insupportables" du RN Roger Chudeau sur les binationaux
Gabriel Attal dénonce des "propos insupportables" qui "stigmatisent" de la part de Roger Chudeau, candidat présenté par le RN qui "n'est pas seulement député mais présenté comme le futur ministre de l'Education nationale" par le parti d'extrême droite.
Gabriel Attal estime que le RN devrait "évidemment" retirer son investiture à ce candidat. Et ce n'est "pas le seul à le dire" poursuit le Premier ministre, qui déplore que "derrière, il y a l'idée que vous êtes demi-national" quand vous êtes binationaux. Or, "on parle de 3,5 millions de Français qui sont parfaitement français".
"Il y a dans mon gouvernement des binationaux", dit le Premier ministre, qui énumère plusieurs noms. Il dénonce les mesures du RN visant les binationaux justement.
"Je m'étonne de voir que le RN présente dans le Val-d'Oise une candidate Franco-Russe, qui a qualifié les Ukrainiens de 'néo-nazis'", pointe-t-il. "C'est toujours à géométrie variable" avec le RN, juge-t-il, parlant de "moyen de stigmatiser ou d'humilier".
La gauche ou l'extrême droite au pouvoir "feraient exploser la cocotte-minute", selon Gabriel Attal
"Cela fait un peu moins de 6 mois que je suis là. J'ai identifié des chantiers", assure le Premier ministre.
Pour Gabriel Attal, la gauche ou l'extrême droite au pouvoir "feraient exploser la cocotte-minute", alors que lui cherche à "apaiser, essayer de rassembler, d'unir".
Gabriel Attal évoque des mesures sur la justice des mineurs
"Il faut un tournant pénal sur la délinquance des mineurs", indique Gabriel Attal sur RMC-BFMTV. "Dès ma déclaration de politique générale, j'ai dit que je voulais changer ces règles, cette réforme a accéléré les délais."
"Je propose la mise en place d'une comparution immédiate pour les mineurs", dit le Premier ministre, qui parle aussi d'"atténuation de l'excuse des mineurs".
"Quand des parents sont convoqués et ne viennent pas, il n'y a pas de sanction. Je propose que les parents qui ne sont pas présents à l'audience soit sanctionnés financièrement", ajoute-t-il.
"Je propose des courtes peines d'isolement dès les premiers faits de délinquance", poursuit-il. "On a tendance à attendre que les actes soient graves, dès le début il faut le faire, à l'école on doit apprendre les droits et devoirs du civisme."
"Les mesures sont claires, prêtes. On doit avoir une majorité."
"Le message" des européennes "a été entendu", dit Gabriel Attal
"Le message" des résultats des élections européennes "a été entendu", dit le Premier ministre Gabriel Attal, dans Face à Face sur RMC-BFTMV, en réaction au témoignage d'une auditrice "de gauche" qui a voté RN pour la première fois et à contrecœur, "en chialant".
"Beaucoup de Français ont voté pour le RN aux européennes avec un message de colère, un message entendu, qui nous demande d'aller plus loin sur le pouvoir d'achat et la sécurité", concède Gabriel Attal. Il assure que "le RN n'apportera aucune solution" à ces deux problèmes.
"Dès qu'on lève le voile sur leurs propositions, on voit que c'est du vent."
Plus d'informations ici.
Il est "faux" que le RN est "arrogant", répond Marine Le Pen
Alors que le président a accusé le RN d'être "arrogant", Marine Le Pen répond sur CNews que cela est "tout à fait faux": "Nous sommes toujours extrêmement modestes à l'égard du vote des Français". La cheffe de file du RN appelle d'ailleurs à aller "massivement voter dès le premier tour, au second tour".
Revenant sur ses propos qualifiant d'"honorifique" le titre de chef des Armées d'Emmanuel Macron, Marine Le Pen estime que ce dernier doit "relire la Constitution". "J'ai rappelé qu'elle permet évidemment au Premier ministre d'envoyer ou de ne pas envoyer de troupes armées", explique-t-elle, qui est "une "prérogative du Premier ministre".
"Nous sommes extrêmement respectueux des prérogatives du président de la République, et de manière générale des institutions. Il a la prérogative du feu nucléaire, (…) elle ne peut pas être partagée, quelles que soient les circonstances."
Emmanuel Macron "se réveille un peu tard", pour Eric Coquerel
Après les critiques du président contre le RN, le député LFI sortant Eric Coquerel estime sur France 2 que le président "se réveille un peu tard".
"Une fin d'année extrêmement difficile", dit Gérald Darmanin
"La France va connaître une fin d'année, si c’est le cas, si nous devions perdre, extrêmement difficile", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur franceinfo.
Dernier jour de campagne avant les législatives
Dernières interviews, derniers meetings, dernières forces dans la bataille: la campagne s'achève à minuit pour le premier tour des élections législatives où le RN est donné grand favori, prélude à une possible victoire le 7 juillet.
Tous les sondages donnent une avance très confortable au Rassemblement national, renforcé par la frange des Républicains alliés à Eric Ciotti. Le parti de Jordan Bardella est crédité de 36% des intentions de vote par plusieurs sondages.
La gauche, unie sous la bannière du Nouveau Front populaire, reste distancée entre 27,5% et 29%, et la majorité macroniste sortante reléguée entre 19,5% et 21%. Mais malgré sa large avance, le RN n'est pas assuré de disposer d'une majorité absolue à l'issue du second tour.
Emmanuel Macron dénonce l'"arrogance" du RN
Le président de la République a dénoncé à Bruxelles l'"arrogance" du Rassemblement national, qui, selon lui, s’est "déjà réparti" tous les postes du gouvernement avant même le premier tour des législatives.
"Mais quelle arrogance!" a-t-il lancé au sujet du RN. "Tous les postes sont déjà répartis, ils sont déjà dans la place (...) maintenant, il faudrait plus aller voter", a ajouté le président. "Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution?"
Emmanuel Macron a aussi déploré la "parole désinhibée", "le racisme ou l’antisémitisme" dans le débat politique.
Quel avenir pour Gabriel Attal ?
Le Premier ministre Gabriel Attal mène à fond la campagne des législatives. Mais déjà, la question de son avenir se pose pour lui.
>> Quel avenir pour Gabriel Attal après les législatives? "Aujourd’hui, l'atout, c'est lui"
"On est écrasés entre deux blocs": l'inquiétude grandit dans le camp présidentiel
La stratégie de la majorité présidentielle, distancée dans les sondages par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, de se présenter comme le "vote utile" ne produit pas les effets escomptés. Certains électeurs ont même décidé de voter utile en faveur du bloc de gauche.
>> Législatives: l'inquiétude du camp présidentiel grandit, "on est écrasés entre deux blocs"
Gabriel Attal invité de RMC-BFMTV
Gabriel Attal est l'invité du "Face à face" ce vendredi sur RMC-BFMTV, à 8h30.
Un député RN sortant fait polémique sur les binationaux
Roger Chudeau, député RN sortant du Loir-et-Cher et spécialiste de l'éducation au sein du parti, fait polémique après ses propos sur la binationalité sur BFMTV. Selon lui, les ministres ne doivent pas être binationaux. Et il a cité l'exemple de Najat Vallaud-Belkacem, l'ancienne ministre de l'Education nationale.
Sondage Elabe: le RN reste largement en tête, la majorité absolue possible
J-2 avant le premier tour des législatives anticipées. Le RN reste largement en tête des intentions de vote selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche publié ce vendredi matin, avec 36% (=) des intentions de vote, devant le Nouveau Front populaire avec 27.5% (+0.5) et Ensemble à 20% (=). Les partis de droite (LR, divers droite et UDI) sont crédités de 9% des intentions de vote (-1).
Le RN et ses alliés pourraient obtenir entre 260 et 295 sièges, c'est-à-dire atteindre la majorité absolue à l'Assemblée (qui est de 289 députés). Le parti d'extrême droite serait loin devant le Nouveau Front populaire, crédité de 155 à 175 sièges, et La majorité présidentielle, qui aurait entre 85 et 105 sièges.
Le Nouveau Front populaire progresse légèrement dans les intentions de vote, même si seulement 67% des électeurs de Raphaël Glucksmann aux européennes comptent voter pour un candidat de l'alliance de gauche. Et c'est encore moins chez les écologistes: 62%. Enfin, 43% des électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de la dernière présidentielle voteront dimanche pour une autre formation politique.
(CG)
Législatives: ultime jour de campagne
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur ce direct consacré aux élections législatives, dont le premier tour a lieu dimanche.
C'est le dernier jour de la campagne officielle, ce vendredi, près de trois semaines après la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par Emmanuel Macron. Les différents camps jettent leurs dernières forces dans la bataille pour convaincre de voter en leur faveur.