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Fin de vie: la proposition de loi controversée revient à l’Assemblée nationale

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Dix mois après avoir vu son examen interrompu par la dissolution, le texte sur la fin de vie fait son retour mercredi à l'Assemblée nationale, scindé en deux propositions de loi, portant l'une sur les soins palliatifs, et l'autre sur "l'aide à mourir".

Les travaux sur la fin de vie reprennent ce mercredi 9 avril à l'Assemblée nationale. Victime de la dissolution, ils avaient été interrompus en plein examen en juin dernier. François Bayrou, moins à l'aise avec le sujet que son prédécesseur, et même opposé à l'aide active à mourir à titre personnel, a décidé de scinder le texte en deux parties.

Deux textes au lieu d'un pour "éviter de prendre en otage les députés", explique Annie Vidal, rapporteure de la proposition de loi sur les soins palliatifs, sujet bien plus consensuel que l'aide active à mourir. Les députés éventuellement mal à l'aise pourront ainsi se déterminer plus librement sur les deux sujets qui seront examinés simultanément, insiste le député Olivier Falorni, et ce, jusqu'au vote, le même jour.

Mais ce découpage considéré comme un gage donné par François Bayrou aux conservateurs rend en réalité le texte sur l'aide active à mourir plus difficile à faire adopter. Les critères présents dans la version qui arrive en commission ce mercredi, être majeurs, en phase avancée ou terminale, souffrir physiquement et psychologique et être aptes à exprimer ses dernières volontés, sont jugés pas assez stricts par de nombreux députés.

Jeremy Trottin