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"Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis": Karl Olive veut une primaire à droite, avec un casting précis

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Sur RMC, le député macroniste Karl Olive se dit favorable à une primaire à droite, de Bruno Retailleau ministre de l'Intérieur et chef des LR à Edouard Philippe, leader d'Horizons.

Pour 2027, la droite pourrait s'inspirer de la gauche. Pas pour son programme politique mais pour désigner son candidat à l'élection présidentielle. C'est en tout cas ce que souhaite Karl Olive, député du groupe macroniste, transfuge des LR: "Il faut se donner les moyens d'être en finale, je suis d'accord avec la proposition de Gérald Darmanin de mettre en place une primaire", assure-t-il ce mercredi sur le plateau des Grandes Gueules.

"Cela a fonctionné à gauche, ce n'est pas la tradition de la droite mais il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis", poursuit l'élu sur RMC. Cette primaire irait de Bruno Retailleau le président des LR, à Edouard Philippe, chef de file d'Horizons et ancien Premier ministre, en passant par Gérald Darmanin et David Lisnard, propose Karl Olive.

"Les rats quittent le navire"

Un casting qui fait douter les GG: "Je ne crois pas que Bruno Retailleau ait envie de faire partie de votre primaire, de rester dans ce club, les rats quittent le navire", croit savoir l'enseignante Barbara Lefebvre sur RMC Story.

"Si je vais dans votre sens, chacun va se présenter, on est sur de ne pas faire partie du second tour et on offre un tapis rouge à La France insoumise (LFI) et au Rassemblement national (RN)", anticipe Karl Olive.

Karl Olive face aux GG - 23/07
Karl Olive face aux GG - 23/07
24:23

Bruno Retailleau n'a pas l'air emballé

Selon lui, une primaire de Gérald Darmanin à Bruno Retailleau en passant par Edouard Philippe et David Lisnard pourrait l'emporter: "Ces (quatre) personnes-là, si elles arrivent à s'entendre ensemble... En 2017, on n'imaginait pas qu'Edouard Philippe, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire se rangeraient derrière Emmanuel Macron", se souvient-il.

Bruno Retailleau semble cependant peu enclin à une éventuelle primaire. Le ministre de la Justice a estimé que le "macronisme" allait mourir avec Emmanuel Macron, s'attirant l'ire de ses pairs du gouvernement fidèles au président de la République et fissurant un peu plus "le socle commun" qui compose l'exécutif.

G.D.