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"Il va mieux": le neveu de Brigitte Macron donne des nouvelles de son fils et dénonce les menaces

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Dans "Apolline Matin" ce mercredi sur RMC et RMC Story, Jean-Alexandre Trogneux, neveu de Brigitte Macron et père de Jean-Baptiste, victime d’une agression à Amiens lundi soir, donne des nouvelles rassurantes. Et dénonce les menaces reçues depuis plusieurs années.

Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron et patron d’une chocolaterie dans le centre-ville d’Amiens, a été victime d’une agression ce lundi soir après l’interview du président de la République Emmanuel Macron sur TF1. Huit personnes ont été interpellées, Sept hommes âgés de 20 à 35 ans et une adolescente de 16 ans. Six d’entre eux sont déjà connus de la police, trois sont des "majeurs protégés" (deux sous curatelle, un sous tutelle). La victime a reçu quatre jours d’ITT après avoir été touchée à la tempe, au visage et aux côtes.

"Il va mieux, même si le choc psychologique mettra un certain temps à s’évacuer bien évidemment. Mais on est rassuré", explique son père, Jean-Alexandre Trogneux, dans "Apolline Matin" ce mercredi sur RMC et RMC Story. La famille est ciblée depuis déjà plusieurs années pour ses liens avec l’actuel président de la République.

"On nous envoie des papiers marqués ‘boum’"

"Ça fait des années, même quand Emmanuel Macron était à Bercy, indique Jean-Alexandre Trogneux. Les problèmes ont commencé, avec un mouvement qui s’est amplifié quand il est devenu président. Cela a commencé par des insultes, des boycotts de certains clients qui refusent de venir dans notre boutique. On mélange tout, il y a vraiment un amalgame incroyable. Là, on est à un point d’orgue."

"On avait déjà un énorme problème pour comprendre les réactions des gens, ajoute-t-il. Pourquoi faire un amalgame avec la famille Trogneux ? Est-ce que vous êtes responsable de ce que dit et fait votre oncle ? Non, bien évidemment. Mais pour certaines personnes, si. On nous boycotte, on nous insulte, on nous envoie des papiers marqués ‘boum’. On a eu des crachats sur la vitrine. Et cela fait des années que ça dure, c’est insupportable."

Après l’altercation qui a eu lieu devant la chocolaterie, certains agresseurs présumés, interrogés par RMC, assurent qu’ils ont voulu défendre l’un des leurs, que Jean-Baptiste Trogneux aurait "poussé". Son père ne veut pas savoir s’ils font partie de ceux qui prennent régulièrement pour cible la chocolaterie. "Je n’ai pas vu leurs visages et je refuse de le faire, parce que la bêtise ne doit pas avoir de visage", explique-t-il sur RMC. "Je crois que la France est encore en démocratie, donc on a le droit d’avoir les idées que l’on veut, souligne Jean-Baptiste Trogneux. Mais est-ce qu’on doit les défendre par la violence et la révolution ? Non, bien évidemment."

LP