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INFO RMC. Assemblée nationale: la création d’un groupe d’amitié France-Palestine en bonne voie

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Le bureau de l'Assemblée nationale va étudier la création d'un groupe d'amitié France-Palestine. Et elle fait peu de doutes, alors que le bureau est aux mains de la gauche. Mais dans les rangs du groupe d'amitié France-Israël, forcément, on grince des dents.

Après la motion de destitution du président de la République, le bureau de l'Assemblée nationale va devoir se pencher sur un autre dossier épineux avant la fin de l'année. C'est celui de la création d'un groupe d’amitié France-Palestine, une première dans l'hémicycle.

Des groupes, il en existe avec tous les pays ou presque. Ce sont des députés qui nouent des liens et organisent des rencontres. Mais pour la France et la Palestine, jusqu'à présent, il n'existe qu’un groupe d'études. C’est un peu technique, mais en clair le poids est moindre.

Et selon les informations de RMC, le député Modem Richard Ramos va écrire ce mercredi à la présidence de l’Assemblée nationale pour réclamer cette transformation. Et ce sera ensuite inscrit à l’ordre du jour du fameux bureau, où depuis la dissolution la gauche est majoritaire et soutient l’existence de ce groupe.

Les indiscrets : Vers la création d’un groupe d’amitié France-Palestine ? - 18/09
Les indiscrets : Vers la création d’un groupe d’amitié France-Palestine ? - 18/09
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Les députés du groupe France-Israël pas convaincus

Richard Ramos avait déjà tenté avant, mais échoué. Cette fois, sa création fait peu de doutes. "Ce sera une victoire symbolique énorme", confie-t-il à RMC. Il y voit un pas vers la reconnaissance par la France d'un État de Palestine.

Ce député à l’initiative assure aussi vouloir organiser un voyage commun avec ceux du groupe France-Israël.

Mais hors micro, plusieurs d'entre eux s'opposent à toute création. "Ce sera la victoire des attaques terroristes du 7-Octobre dont on commémorera bientôt les un an" dénonce l’un d’eux. "Les critères ne sont pas remplis", accuse un autre.

Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont soumis à interprétation. Il faut notamment que le pays appartienne à l’ONU. Or, si la Palestine n’en est pas membre à part entière, elle a tout de même le statut d’observateur.

Cyprien Pézeril