Loi immigration: une manifestation contre le texte se tiendra à Paris le 14 janvier prochain

Plusieurs associations et syndicats prévoient d'organiser une manifestation le dimanche 14 janvier prochain, à Paris, pour protester contre la loi immigration adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier.
Ce rassemblement représentera la première mobilisation majeure de l’année, et devrait être la plus importante contre ce texte sur l'immigration.
PS, LFI, EELV et le PCF présents au rassemblement
Parmi les organisateurs, des associations de défense des sans-papiers, mais aussi France Terre d’Asile, la Ligue des Droits de l’Homme, ou la Fédération des Acteurs de la Solidarité… ainsi que des syndicats comme la CGT ou Solidaires. La participation de la CFDT n’est pas encore actée, même si le premier syndicat de France assure être mobilisé contre cette loi.
Du côté des partis politiques, les socialistes, les communistes, les écologistes et les insoumis ont tous assuré qu’ils participeront à cette marche.
L’objectif pour les organisateurs de cette marche est double. D’abord, montrer une mobilisation populaire alors que la décision du Conseil constitutionnel sera vraisemblablement toujours attendue à cette date.
Pour rappel, le président de la République ainsi que plusieurs groupes de gauche ont saisi les Sages pour vérifier la conformité de cette loi avec la Constitution.
Une mobilisation moins importante que pour les retraites?
Ensuite, certains participants espèrent le retrait de cette loi, et sa non-promulgation même après la décision du Conseil Constitutionnel. Avec en exemple, le CPE, le Contrat Première Embauche. A l’époque, en 2006, la loi avait été promulguée… avant que cette disposition soit retirée face à la mobilisation dans la rue.
Malgré l’absence d’une grande manifestation avant le vote de la loi, les organisateurs ont quelques motifs d’espoir pour attirer le plus grand nombre : l’organisation de la manifestation un dimanche, la connaissance plus complète du contenu de la loi, et les conditions dans lesquelles elle a été adoptée.
Mais certains ne se font guère d’illusions : "on sera forcément moins nombreux que pendant les retraites, même si c’est malheureux", regrette un responsable d’association.