"Polémique de fachos": Jean-Luc Mélenchon prend la défense de Rachel Keke sur son logement HLM

La députée de La France insoumise Rachel Keke, ancienne femme de chambre dans un hôtel avant d'intégrer l'Assemblée nationale après les dernières élections législatives, est pointée du doigt pour le logement social qu'elle continue d'occuper malgré son salaire d'élue. La députée du Val-de-Marne habite toujours dans un appartement HLM de 80 m² à Chevilly-Larue (Val-de-Marne).
Une polémique qui n'a pas lieu d'être pour le leader spirituel de LFI Jean-Luc Mélenchon: "Nouvelle polémique des fachos contre Rachel Keke à propos de son logement HLM. Je souhaite qu'elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté", a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter).
Rien d'illégal
C'est Factuel, un média d'extrême droite, qui a révélé jeudi que Rachel Keke occupait toujours son logement social. Une occupation assumée par l'ancienne femme de chambre, fer de lance de la lutte contre l'hôtel Ibis des Batignolles en 2021, qui y vit avec quatre de ses cinq enfants, scolarisés à proximité de ce quatre pièces qu'elle loue environ 1.000 euros par mois.
Et la députée n'est pas dans l'illégalité. Les occupants d'un logement social sont tenus d'informer leur bailleur en cas de forte hausse de leurs revenus. Dans ces cas-là, le bailleur peut leur demander de libérer leur appartement ou de payer un "surloyer". C'est ce qu'a fait le bailleur social de Rachel Keke, qui précise qu'elle est actuellement à la recherche d'un appartement dans le privé.
L'élue se justifie
"Dès mon élection j'ai pris contact avec mon bailleur. Après étude de mon dossier, il m'a informée que je pouvais garder mon logement en réglant un surloyer", a assuré la députée dans un communiqué publié vendredi.
"J'ai fait le choix de rester dans ce logement que j'occupe depuis 7 ans en m'acquittant évidemment du surloyer. D'abord pour mes 4 enfants dont je m'occupe seule et qui ont leur vie ici. Ensuite pour mener à bien mon mandat au plus près des réalités du terrain", ajoute-t-elle.
Rachel Keke déplore une "énième attaque de l'extrême-droite" ayant pour but de la présenter "comme indigne de la fonction", qu'elle occupe. "Je ne vais pas leur faire ce plaisir, j'ai été élue pour représenter les exploités, les discriminés et les quartiers populaires et c'est ce que je ferai tout au long de mon mandat", conclut la députée.