Suppression de la binationalité: "Je regrette de m'être trompé", concède Sébastien Chenu

"Je regrette de m’être trompé sur ce point-là." Sébastien Chenu a de nouveau fait son mea-culpa ce jeudi 18 juillet, sur RMC dans les Grandes Gueules, à propos de la suppression de la binationalité. Il avait défendu cette mesure le 13 juin sur C8, dans Touche pas à mon poste, au moment de la campagne du premier tour des élections législatives.
"Erreur corrigée"
Le couac, c'est que Marine Le Pen avait renoncé à cette mesure en janvier 2022. Le vice-président du Rassemblement national a reconnu une "erreur, que j'ai corrigée dans l'heure". Le député du Nord avait effectivement tweeté peu de temps après la séquence.
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"Polémique utilisée à mauvais escient"
Il a cependant dénoncé, selon lui, une "polémique utilisée à mauvais escient, avec beaucoup de mauvaise foi." Interrogé par les Grandes Gueules si cette "bourde" a pu coûter des points dans la campagne des législatives, le membre du parti d'extrême droite a rejeté cette idée: " L’escroquerie dans cette élection législative n’est pas une histoire de programme", selon lui.
"Dans l’entre-deux tours, on ne m’a jamais parlé du programme. Ca n’a été que des invectives sur le RN et des désistements entre des gens qui n’ont rien en commun", a déploré Sébastien Chenu.
Pas de postes "sensibles" pour les binationaux
Il n'a pas dévié de sa ligne cependant concernant l'interdiction des postes dits "sensibles" aux binationaux: "Les binationaux ont vocation à pouvoir travailler dans tous les domaines de la vie professionnelle française, à la réserve de quelques postes de direction du renseignement qu’on ne voulait pas voir confier à des franco-russes ou franco-chinois", a-t-il précisé.