Uber files: "Je n'ai pas un tempérament à être sous influence", assure Emmanuel Macron

Après les révélations de liens privilégiés entre Uber et Emmanuel Macron lorsqu'il était ministre de l'Economie, le président de la République a éludé toute influence, se félicitant d'avoir ouvert le marché français à l'entreprise américaine de VTC. "Je défendais totalement cette ouverture du marché et je la redéfendrai demain", a assuré le chef de l'Etat lors d'une interview à l'occasion du 14-Juillet.
Accusé d'avoir cédé au lobbying de l'entreprise américaine, Emmanuel Macron s'est défendu de toute influence extérieure sur ses décisions: "Je n'ai pas un tempérament à être sous influence et aucun élément ne l'a montré dans cette prétendue enquête. J'ai vu énormément d'entreprises, même des entreprises françaises qui s'ouvraient à ce marché".
"On a ouvert des milliers d'emplois et ensuite, on a régulé"
"On a ouvert le marché de manière équilibrée", a défendu Emmanuel Macron, se félicitant des créations d'emplois induites à "des jeunes à qui on refusait des emplois". "On a ouvert des milliers d'emplois et ensuite, on a régulé pour donner un statut social aux chauffeurs pour éviter les abus qu'il y a eu", a-t-il ajouté.
"Je serai toujours pour qu'on ouvre de nouvelles possibilités dans notre économie et pas qu'on laisse des chasses gardées", a conclu le président de la République.
Alors que sous la présidence de François Hollande, le gouvernement s'opposait à la dérégulation promue par Uber, Emmanuel Macron ministre de l’Économie à l’époque, s'était positionné en faveur de l'entreprise.