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"400 cas et aucune personne attrapée": les propriétaires de chevaux mutilés réclament plus de moyens pour l'enquête

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Le mystère des chevaux mutilés se poursuit alors que les enquêtes en cours ne permettent pas de comprendre qui est à l'origine des sévices et pourquoi.

Ils se mobilisent pour faire avancer les enquêtes sur les chevaux mutilés. 2.000 citoyens regroupés au sein du collectif "Urgences chevaux et milieu rural en danger" demandent que "des moyens techniques, humains et financiers soient octroyés par le gouvernement" pour faire toute la lumière dans ces affaires et appréhender les suspects.

Plus de 150 enquêtes étaient en cours sur la moitié du territoire au début du mois de septembre.

"On n'arrive pas à savoir qui et pourquoi"

Sur RMC, Laure Amalric, l'une des fondatrices de ce collectif, demande plus de moyens "humains et techniques" pour que les enquêtes autour des mutilations de chevaux évoluent plus rapidement.

"Visiblement ce n'est pas la priorité. Or on est à plus de 400 cas depuis le début de l'année et aucune personne attrapée. On n'arrive pas à savoir qui et pourquoi ? 
Les services de gendarmerie regroupent les informations mais de manière très locale, ce qu'il faudrait c'est pouvoir centraliser et mutualiser les informations mais au niveau national. Les mutilations de chevaux se produisent sur l'ensemble du territoire donc il faudrait que l'enquête aussi"

Pour se protéger d'éventuelles attaques, en attendant d'éclaircir le mystère, le collectif assure avoir touché 100.000 euros de la région Auvergne-Rhône-Alpes et 50.000 euros de celle d'Île-de-France pour s'équiper en vidéo-surveillance. Ils demandent également des dérogations au confinement pour pouvoir surveiller plus efficacement leurs enclos.

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Jean-Baptiste Bourgeon (avec J.A.)