"Ça va être galère": à un an des JO, des Parisiens angoissent pour la circulation et les transports

À un an du lancement officiel des Jeux olympiques de Paris 2024, le 26 juillet prochain, l'organisation se précise. Environ 16 millions de touristes venus du monde entier sont attendus à Paris pour l'occasion.
Le comité olympique s'est fixé comme objectif de réduire de moitié les émissions carbone liées à l'évènement, alors aucune voiture ne sera acceptée à proximité des lieux de compétition.
Des restrictions sont prévues un peu partout dans Paris et en région parisienne. Une communication spécifique est prévue pour la rentrée 2023 pour informer commerçants et riverains.
Dans le VIIe arrondissement de la capitale, entre les épreuves sur le Champ-de-Mars, celles aux Invalides et à la Tour Eiffel, la circulation risque d'être compliquée. Habitant dans le quartier, Patricia s'inquiète de ne plus pouvoir se déplacer en voiture: "Je ne sais pas comment ça va se passer. Ça va être terrible et on a tous peur de ce qui va se passer dans un an". Son parking est juste en-dessous des épreuves de judo.
"Si on doit partir, pour des dîners ou en week-end, ça va être une catastrophe", ajoute-elle.
La marche, pas possible pour les salariés qui habitent loin
Avec l'objectif d'Île-de-France Mobilité de faire venir 100% des visiteurs en transports en commun sur les lieux de compétitions, Jules redoute lui les pic d'affluence : "Ça va être galère, je pense, avec eaucoup de gens dans le métro, même si Paris c'est déjà un peu ça".
D'autant que l'offre de transports sera identique à celle qui existe hors vacances scolaires. Alors pour l'étudiant, la solution pourrait être la marche. Une option non-envisageable pour les employés du restaurant d'Élodie: "Certains habitent très loin et font jusqu'à une heure et demie de route le matin et le soir".
"Je ne sais pas comment ils vont s'en sortir et comment ça va se passer pour les gens qui habitent loin, surtout", s'inquiète-elle.
Et cette gérante est aussi préoccupée par les livraisons: "Sachant que ce sont de gros camions qui nous livrent tous les jours des produits frais, ça va être compliqué. Qui sait, il y aura peut-être dix livreurs qui arriveront avec des vélos. Je ne sais pas trop comment ils vont s'adapter". Pour s'y préparer, la préfecture de police a déjà pensé à mettre en place des plans de circulation au jour le jour.