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"Ce sont toujours les mêmes qui payent": ces grévistes prêts à se remobiliser le 2 octobre

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Les syndicats redescenderont dans la rue la semaine prochaine pour une nouvelle journée d'action prévue le 2 octobre. Et ce, malgré l'appel de Sébastien Lecornu à se revoir après la réunion de mercredi à Matignon. Le Premier ministre n'a manifestement pas convaincu. Et les manifestants se préparent déjà à se remobiliser.

"Une occasion manquée". L'intersyndicale a estimé mercredi après plus de deux heures d'entretien à Matignon, que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, n'avait pas répondu à leurs revendications et a annoncé une nouvelle journée de mobilisation, jeudi prochain, le 2 octobre.

Les manifestants déjà mobilisés le 18 octobre comptent bien retourner dans la rue jeudi prochain. Déjà dans la rue jeudi dernier, Pierre, enseignant en primaire, l'assure: le 2 octobre, il y retournera.

“J'ai entendu le mot rupture dans la bouche du nouveau Premier ministre, mais pour l'instant, il n’y a rien qui bouge", estime-t-il.

Il espère que cette mobilisation aura un impact sur le prochain budget et se dit déjà prêt à participer à d'autres manifestations même si chaque jour de grève lui coûte cher. “Ah oui ça fait mal hein, mais vu la hauteur des enjeux…", souffle-t-il.

Les jeunes prêts à se mobiliser aussi

Des enjeux que défendra aussi Bérangère, dans le cortège de Lyon. Ancienne assistante maternelle, elle touche aujourd'hui une pension d'invalidité d'à peine 1.000 euros par mois.

“Ce sont toujours les mêmes qui payent. Moi, j’attends qu’on vire Macron et qu’on mette de vraies propositions, de vraies têtes au service du peuple”, appuie-t-elle.

Ce rendez-vous lancé par les syndicats, Mathis, étudiant en physique-chimie, ne compte pas non plus le rater.

“On voit depuis des années que nos conditions de vie diminuent, mais qui ne sont en fait que les symptômes d’un désengagement total de moyens. C’est le cas pour les écoles, les hôpitaux… Ils ne font que défendre ceux qui possèdent tout et absolument pas les jeunes et les travailleurs”, souligne-t-il.

"Pour obtenir ce qu'on réclame, il faut leur mettre la pression", poursuit-il, quitte à se mobiliser non pas "toutes les semaines, mais tous les jours"

Ameline Lavechin avec Guillaume Descours