Débat sur la fin de vie: "Je devrais avoir le droit de pouvoir partir dans la dignité", dénonce Alain Cocq

Le texte sur la fin de vie est débattu aujourd'hui dans l'hémicycle. Cette nouvelle proposition de loi vise à introduire un droit à l’euthanasie pour les personnes victime de pathologie incurable.
C’est le cas par exemple, d’Alain Cocq. Cet homme qui souffre d’une maladie orpheline et qui avait décidé d’arrêter ces soins à l’automne dernier, avant de se raviser à cause des souffrances.
Une vie dont Alain Cocq ne veut plus. Mais impossible, légalement en France, d’y mettre fin dans la dignité.
“Ca, c’est grave. Je suis citoyen français, je devrais avoir le droit de pouvoir partir dans la dignité en terre française”, estime-t-il.
Des amendements en pagaille
Alors il a entamé des démarches pour aller mourir en Suisse, mais continue de n’espérer qu’une chose: “Que cette loi soit enfin votée. Pour moi, certes, c’est trop tard, mais je pense à tous ceux qui viennent derrière. Ca va dans le sens de l’histoire”, ajoute-t-il.
Et s’il a écrit aux députés, c’est aussi parce qu’il craint ces milliers d’amendements déposés.
“Ces députés, qui déposent ces amendements, nous empêchent d’avoir le choix. Ça serait un déni de démocratie”, appuie-t-il.
Il rappelle que la dernière enquête, publié il y a deux ans, révélait que 96% de la population française était favorable au suicide assisté.