"Il faut occuper le terrain": ces "gilets jaunes" n’ont jamais abandonné le combat depuis près de 2 ans

Près de deux ans après le début du mouvement, certains "gilets jaunes" n'ont toujours pas déserté les rond-points et veulent reprendre le combat. Ils expliquent pourquoi sur RMC.

Revoilà les "gilets jaunes". Ils organisent de nombreux rassemblements samedi partout en France, à l'appel notamment de Jérôme Rodriguez, une des figures du mouvement qui avait été blessé à l'œil par la police.

Certains ont opté pour des manifestations dans les centres-villes, d’autres pour des rencontres près des ronds-points. Nous sommes allés à la rencontre de "historiques", ceux qui n’ont jamais abandonné le combat depuis le 17 novembre 2018. 

Sur ce rond-point de Carcassonne, rien n’a changé depuis novembre 2018, toujours le même état d’esprit insiste Michel. “Convivialité, fraternité, et soutien, partage”.

Nouvelles manifestations ce samedi

Environ une quinzaine de "gilets jaunes", toujours les mêmes qui se voient ici tous les jours depuis bientôt 2 ans, comme Henri, 75 ans, un des historiques du rond-point.

“On a manifesté dans les rues de Carcassonne, on a manifesté à Narbonne, des collègues sont allés manifester à Toulouse, à Montpellier, à Perpignan, voilà, il faut occuper le terrain”, indique-t-il.

Avec des revendications identiques, martèle Christian, “gilet jaune” de la première heure.

“Que les gens aient à manger dans l’assiette, et qu’il n’y ait pas le compte à découvert le 20 du mois, et que les gens se disent avec quoi demain, on va manger”, demande-t-il.

À Carcassonne il n’y aura pas de manifestations, juste un débat citoyen dans la commune voisine de Trèbes, où il sera question de la crise économique.

Jean-Wilfrid Forquès avec Guillaume Descours