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Les Grandes Gueules

Emmanuel Macron interpellé par des "gilets jaunes": "Il n'y a aucun fond, ils n’ont même pas de question", dénoncent les Grandes Gueules

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Alors qu'il se baladait dans les jardins des Tuileries, il a été interpellé par un groupe de 'gilets jaunes'. L'un d'eux lui a notamment adressé un "vous êtes mon employé".

Le président de la République, Emmanuel Macron, a été interpellé par des “gilets jaunes” mardi alors qu’il se baladait à Paris dans le jardin des Tuileries en compagnie de son épouse. Relayée sur les réseaux sociaux, la vidéo un petit groupe de personne qui interpelle le président. Mais celui-ci tente d’appeler au calme. “Soyez cool, on est un jour férié, je me balade avec mon épouse et vous m’interpellez”, indique-t-il. Et l’un “gilets jaunes” lui répond alors “Mais vous êtes mon employé”. 

Pour l’agriculteur, Didier Giraud, cette attitude est un manque de respect vis-à-vis du couple présidentiel. 

“Là il n’y aucun fond. Ils n’ont même pas de question. Ils le croisent et ils saisissent l’opportunité pour l’interpeller et faire une séquence médiatique et lui gueuler dessus ‘vire’. Où est le dialogue?”, dénonce-t-il. 

"Trop de communication"

Pour la professeur de français, Fatima Aït Bounoua, ce genre de scène est devenue récurrente depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. 

“Le côté transgressif, on est en train de le perdre. Ca devient presque la normalité. Mais c’est une danse à plusieurs, ce n’est pas Emmanuel Macron seul, ce n'est pas simplement l’envie d’interpeller de ces ‘gilets jaunes’ là. C’est aussi les médias et notre époque. Nous les premiers, on ouvre sur cette interpellation et pas sur les une heure d’interview. Donc ça veut dire qu’on estime qu’il y a trop de communication et que pour brûler la langue de bois, il faut aller l’interpeller. Mais ça ne marche pas non plus parce qu’il maîtrise la communication non-violente et il parvient à retourner la situation”, indique-t-elle. 

La scène a également fait réagir l’opposition qui a regretté l’imprudence du président de la République. Christian Jacob et Eric Ciotti lui reprochent sa balade dans un lieu touristique un jour de fête nationale.

Guillaume Descours