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"Le peuple en prend plein la gueule et en plus, on se fout de sa gueule": pourquoi Jean-Marie Bigard sera aux côtés des "gilets jaunes" le 12 septembre

Le 4 août dernier, les collectifs des gilets jaunes ont commencé à relayer sur les réseaux sociaux un retour sur les ronds-points. Que ce soit à Nantes, à Paris ou à Toulouse et partout dans le pays, ils appellent à redescendre dans les rues le 12 septembre.

La France s’apprête-t-elle à vivre un nouveau mouvement des “gilets jaunes” ? Depuis début août, des appels sont lancés pour une grande journée de mobilisation à la rentrée le samedi 12 septembre. 

L’appel a été relayé comme à l'accoutumé sur les réseaux sociaux avec notamment une des figures emblématiques du mouvement Jérôme Rodriguez qui a poussé les “gilets jaunes” à de nouveau descendre dans la rue. 

L’appel à également reçu le soutien d’une personnalité qui n’a jamais caché sa proximité avec le mouvement, l'humoriste Jean-Marie Bigard. Invité au micro des Grandes Gueules, il a expliqué pourquoi il ferait parti du mouvement. 

“J’en serai parce que j’ai parlé avec Jérôme Rodriguez que je trouve être un mec très droit, très honnête. Nous sommes assez complémentaires et j’ai tout de suite répondu oui. Je trouve que notre binôme peut toucher énormément de gens dès qu’il s’agit de venir au secours du peuple”, explique-t-il. 

Le peuple "écarté de la démocratie"

Il affirme vouloir défendre le peuple. 

“Le peuple, il souffre, il en prend plein la gueule et en plus, on se fout de sa gueule. Nous, on est là pour dire ça suffit. Moi, je connais les ‘gilets jaunes’ des ronds-points, les historiques, ce sont des gens qui bossent, qui payent qui leurs impôts et y a trois millions de Français qui ont du mal à s’acheter du shampoing. Et ce n’est pas possible de vivre dans le septième pays le plus riche de la planète et où neuf millions de gens galère pour vivre”, ajoute l‘humoriste. 

S’il affirme ne plus croire en les élections, il regrette que le peuple n’occupe pas une place plus centrale dans la démocratie. “Moi, je voudrais qu’on consulte le peuple plus souvent, mais après, il faut aussi qu’on l’écoute le peuple parce que là, on l’écarte”, appuie-t-il.

Guillaume Descours